Mieux qu’une encyclopédie, cet ouvrage est une cathédrale ! Et d’ores et déjà un classique.
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Vous aimez les dictionnaires ? Vous allez adorer – pardon, vénérer ! – le Dictionnaire encyclopédique de Marie. Vous n’aimez pas les dictionnaires ? C’est bien dommage mais ce n’est pas grave puisque vous ne manquerez pas de changer d’avis dès que vous aurez ouvert cette « brique » de 1 480 pages. Que dis-je, une brique ?! Une cathédrale ! On y entre, comme dans tout dictionnaire, par n’importe quelle porte et l’on s’y promène, de trouvaille en trouvaille, de ravissement en ravissement, en ne souhaitant qu’une chose : ne plus en sortir.
L’élan et l’humilité des grands bâtisseurs
Les auteurs de ce monument ont l’élan et l’humilité des grands bâtisseurs. C’est avec une sobre retenue et une grande économie de moyens qu’ils tiennent leur pari fou. Il s’agit de Pascal-Raphaël Ambrogi, sociétaire de la Société des Gens de Lettres, auquel on doit notamment Le sens chrétien des mots et le Dictionnaire du bon usage au service du sens et de la nuance, et de Dominique Le Tourneau, prêtre, chapelain de Sa Sainteté, écrivain et poète, professeur au Studium de droit canonique de Lyon, qui a notamment publié Les mots du christianisme et Catholicisme – Orthodoxie – Protestantisme (Fayard). Non seulement leur Dictionnaire encyclopédique de Marie permet de parcourir une véritable « géographie » de la présence mariale sur deux millénaires et cinq continents, mais encore un large éventail de disciplines.
Car voilà « l’étrange paradoxe » marial souligné par le cardinal Barbarin dans sa préface : « Comment cette "humble servante", toujours si discrète, peut-elle susciter tant de travaux depuis des siècles, et aujourd’hui encore, cette encyclopédie si abondante, si dense et si riche ? » De Marie, qu’on la prie ou qu’on en parle, « numquam satis », ce n’est jamais assez, comme disait le grand saint Bernard (auquel on doit le « O Clemens, O Pia, O Dulcis Virgo Maria » qui clôt le Salve Regina). Et toutes les occasions sont bonnes pour s’émerveiller : les sanctuaires, oratoires, chapelles, ermitages, églises, collégiales, basiliques, cathédrales placés sous un vocable marial, les chefs-d’œuvre de sculpture, de mosaïque, de peinture, de littérature qu’elle a inspirés, les poèmes comme les traités théologiques qui lui sont dédiés, sans oublier la musique et le cinéma le plus contemporain, et jusqu’aux endroits les plus improbables, ces « ténébreux tréfonds » (Didier Decoin) que sont Notre-Dame des houillères de Ronchamp, ou la fosse Notre-Dame de la Compagnie des mines d’Aniche, que vient visiter et éclairer « l’Étoile du matin ». Oui, a-t-on envie de chanter en virevoltant d’entrée en entrée (il y en a 6 500 !), « Reste avec nous, Marie », toi dont le « oui » a fait entrer Dieu dans le monde, toi dont l’humilité a terrassé Lucifer.
Ce dictionnaire deviendra un classique
Le Dictionnaire encyclopédique de Marie s’adresse aux amateurs, au sens véritable et profond de ce terme, comme aux spécialistes des diverses disciplines mobilisées par cette somme théologique et artistique de culture mariale. On peut déjà prédire sans risque d’être démenti qu’il deviendra un « classique », un fleuron incontournable et indémodable, usé à force d’être consulté, de toute bonne bibliothèque. Comment se dispenser, même si l’on a le malheur d’être incroyant, de cet ouvrage unique en son genre qui nous ente sur la racine la plus intime de la foi chrétienne, et nous plonge à la source de notre culture et de notre identité ?
Dictionnaire encyclopédique de Marie, par Pascal-Raphaël Ambrogi et Dominique Le Tourneau, préface du cardinal Philippe Barbarin, DDB – Desclée de Brouwer, 1 480 pages, 39 €