Une personne priait ainsi : « Je veux vivre sans peurs. Avec une sainte indifférence qu’aujourd’hui je n’ai pas. Je veux grandir et être plus à Toi Jésus, mais je ne sais pas trop comment me libérer de mes peurs. Aussi, aujourd’hui, je les dépose entre tes mains. Une à une. Je veux que Tu me prennes dans tes bras et je n’aurai plus peur. Je veux que Tu me soutiennes dans mes lâchetés. Je suis tellement loin d’être quelqu’un de courageux, un saint qui embrasse avec passion la croix de chaque jour. Je te prie, Jésus, libère-moi de mes attaches. Fais que je sois davantage à Toi. Que je puisse aimer comme Tu aimes ».
Oui, parfois, nous demandons à Dieu de nous libérer de nos peurs. Que nous puissions vivre dans cette paix que nous n’avons pas. Sans angoisse, sans anxiété face à la vie.
Tout va trop vite. Nous avons peur de perdre ce que nous possédons aujourd’hui. Peur que notre vie se complique. Peur de la maladie, de la mort. Personne ne nous a enseigné à gérer notre vie quand elle arrive à son terme. Peut-être que personne ne sait comment nous l’enseigner.
Nous parlons beaucoup du Ciel. Mais aussitôt pour penser qu’il peut attendre. Et nous continuons à attendre. Nous continuons à vivre.
L’autre jour je lisais : « Tel est justement notre problème dans la vie : les hésitations, les peurs, les doutes systématiques, la peur de vivre. Il est toujours plus intelligent de se lancer dans l’aventure ».
Je voudrais avoir ce courage pour ne pas douter, pour ne pas m’abstenir, par peur, de faire des choses.
Adapté de l’espagnol par Élisabeth de Lavigne
La fête du jour