Le Carême est un temps propice pour renouer avec le sacrement de la réconciliation, mal compris et pas assez fréquenté. Voici des suggestions pour s’y préparer.
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Le Carême est un temps fort pour vivre le sacrement de la réconciliation, appelé aussi sacrement du pardon, de pénitence, de la miséricorde, ou plus simplement « confession ». Bien sûr, on peut le recevoir plusieurs fois durant l’année, car l’appel est lancé en tout temps : « Au nom du Christ, nous vous le demandons, laissez-vous réconcilier avec Dieu. » (2 Co 5, 20)
Ce sacrement de guérison intérieure et de croissance spirituelle est mal compris, pas assez fréquenté. Pourtant, il offre un nouveau départ au baptisé et rend l’Église plus belle. La démarche du pénitent n’est pas seulement personnelle mais ecclésiale. Quand il se confesse, c’est toute l’Église qui en bénéficie, car si elle souffre qu’un membre tombe, elle est dans la joie quand celui-ci se relève.
« Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. » (Lc 15, 10)
Confesser la miséricorde
Chaque sacrement est l’occasion d’une rencontre avec Dieu. Pour bien vivre cette expérience de foi, ce rendez-vous d’amour, il faut se préparer, s’habiller le cœur, dirait le petit prince. Le sacrement de la réconciliation propose un rituel que je résume en un mot, l’accueil : accueil du prêtre, accueil de la Parole de Dieu, de notre péché, du pardon, de l’absolution, de la pénitence.
Dieu n’existe qu’en aimant, qu’en pardonnant. Il accueille tout ce qui est fragile, comme on le voit dans la parabole de l’enfant prodigue.
« Son père l’aperçut et fut pris de pitié » (Luc 15, 20). Quelle belle image de Dieu que ce père compatissant qui attend son enfant, est saisi de pitié lorsqu’Il l’aperçoit, le couvre de baisers, danse et fait la fête, lui redonne sa dignité ! La misère du prodigue disparaît dans la miséricorde du père.
C’est sur cette figure du prodigue que Thérèse de Lisieux termine son Histoire d’une âme : « Oui, je le sens, quand même j’aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre, j’irais le cœur brisé de repentir me jeter dans les bras de Jésus, car je sais combien Il chérit l’enfant prodigue qui revient à Lui. » (Manuscrit C). Elle disait que nos offenses sont comme une goutte d’eau jetée dans un brasier ardent. Lire la suite sur le blogue de Jacques Gauthier