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Pie XII a-t-il abandonné les juifs pendant la Seconde Guerre mondiale ?

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©CATHOLICPRESSPHOTO

La rédaction d'Aleteia - publié le 27/01/15

Le Pape a fait tout ce qu’il a pu, et ce de bien des manières, pour les juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

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Une pièce de théâtre, des articles de presse, des histoires, des légendes… Pie XII est souvent accusé d’avoir abandonné les juifs pendant la Seconde Guerre mondiale car il n’aurait pas condamné la shoah de façon explicite. Certains disent que Pie XII était le Pape d’Hitler… antisémite. Qu’en est-il en réalité ?

Pie XII s’est rendu compte rapidement que les protestations contre le nazisme entraînaient de très lourdes répercussions pour les populations et pouvaient se révéler des dénonciations contre-productives pour les juifs.
En Hollande, par exemple, lorsque l’évêque d’Utrecht a protesté contre le nazisme, la répression a été immédiate et terrible. Après la lettre des évêques des Pays-Bas condamnant « le traitement injuste et sans merci réservé aux juifs », lue dans les églises en juillet 1942, les nazis ont déporté des multitudes de juifs et de chrétiens, dont Édith Stein. La Hollande détient, à cause de ces protestations, le triste record de l’extermination de la communauté juive (85%).

En Pologne, l’archevêque Sapiéha de Cracovie et deux autres évêques polonais ont demandé au Pape de ne pas publier de lettre sur ce qui se passait en Pologne, vu la férocité des représailles. De même, les évêques allemands ont dissuadé  Pie XII de parler trop fort. Il faut dire qu’Hitler surveillait l’Église de très près. Le Pape lui-même confia à ses émissaires la charge de parcourir l’Europe pour recueillir des informations sur les persécutions : « Dites-leur que le Pape souffre avec eux, il souffre avec les persécutés (…). Si par moments il n’élève pas davantage la voix, c’est pour ne pas causer de pires maux » (cf. Actes et documents du Saint-Siège relatifs à la Seconde Guerre mondiale : 20 volumes rassemblés pendant 15 ans par trois jésuites.)

Robert Kempner, magistrat juif d’origine allemande, procureur adjoint au procès de Nuremberg, écrit à ce sujet en 1964 : « Toute prise de position à caractère propagandiste de l’Eglise contre le gouvernement de Hitler aurait non seulement été un suicide prémédité, mais elle aurait accéléré l’assassinat d’un nombre bien plus grand de juifs et de prêtres ». Survivant de l’Holocauste, le grand rabbin du Danemark explique quant à lui que « si le Pape avait été plus explicite, Hitler aurait sans doute massacré beaucoup plus que six millions de juifs, et peut-être dix millions de catholiques ». De fait, une proportion très élevée du clergé européen a elle aussi été tuée dans des camps.

Le Pape a alors mis en place une politique d’actions secrètes, contribuant à sauver en Italie et dans le monde entier des centaines de milliers de juifs. Cette politique efficace d’actions secrètes s’inscrivait dans la continuité de son action personnelle dès ses débuts comme prêtre, puis comme nonce, et enfin comme Pape.
Dans sa jeunesse, un des grands amis du jeune Pacelli, Guido Mendez, était juif. Ils ont célébré le shabbat ensemble et Mendez a enseigné l’hébreu au futur Pape. Pie XII l’a ensuite aidé à se sauver en Palestine au début de la guerre. Il a agi en tant que nonce apostolique en Allemagne de 1917 à 1929, d’abord à Munich puis à Berlin. Sur 44 discours prononcés pendant ces 12 ans, 40 dénoncent un aspect ou un autre de l’idéologie nazie. En 1917, il intervient pour protéger les juifs de Palestine contre les Turcs ottomans. En 1926, il aide le chef de l’Organisation sioniste mondiale à rencontrer les autorités du Vatican pour promouvoir un foyer juif en Palestine.

En juillet 1933, il est l’acteur principal d’un concordat avec le Reich d’Hitler, pour sauvegarder un minimum d’institutions et de libertés en faveur des catholiques allemands, et pour donner une base juridique à d’éventuelles protestations. Il le signe malgré son dégoût pour le comportement inique du gouvernement allemand qui fait pression en jetant en prison plus de 90 prêtres et en fermant neuf journaux catholiques. En mars 1935, dans une lettre ouverte à l’évêque de Cologne, il traite les nazis de
« faux prophètes, orgueilleux tel Lucifer ». Toujours en 1935, devant des milliers de pèlerins à Lourdes, il accable les idéologies « possédées par la superstition de la race et du sang ». Des centaines de documents attestant de l’opposition de Mgr Pacelli au nazisme peuvent être vus sur le site de la fondation Pave the way.

Il est ensuite secrétaire d’État et travaille activement (on détient des brouillons de sa main) à l’écriture de la grande encyclique de condamnation du nazisme de Pie XI, Mit brennender Sorge, qui est diffusée, cachée et lue par surprise, en allemand, le 14 mars 1937, dans toutes les églises d’Allemagne, car il n’existe déjà plus de liberté de la presse. Durant son mandat, le secrétaire d’État proteste dans pas moins de 55 lettres officielles au gouvernement allemand. Ribbentrop et Steengracht, ministre et sous-secrétaire aux Affaires étrangères du IIIe Reich, déclarent à Nuremberg : « Nous avions des tiroirs pleins des protestations du Vatican ».

Devenu Pape le 2 mars 1939, il est dans les tous premiers à parler, dans son radio message de Noël 1942, de « centaines de milliers de personnes qui, sans aucune faute de leur part, et parfois pour le seul fait de leur nationalité ou de leur race, ont été vouées à la mort ou à une extermination progressive ». Sa première encyclique en tant que pape, Summi pontificatus de 1939, était si clairement anti-raciste que les avions alliés en lâchèrent des milliers de copies sur l’Allemagne. Lorsque, le 20 septembre 1943, les Allemands qui avaient investi Rome 10 jours plus tôt exigent des juifs de la ville 50 kg d’or sous peine d’être déportés, la communauté juive ne pouvant en réunir que 35 kg, le grand rabbin de Rome, Zolli, fait appel à Pie XII qui sans hésiter fait fondre les vases sacrés des paroisses de Rome et apporte les 15 kg manquants.

Des bateaux étaient spécialement affrétés par le Vatican pour évacuer des juifs deux fois par an, de 1939 à 1945, vers la République dominicaine, le Canada, le Mexique et Cuba. Comme de nombreux pays n’acceptaient pas les juifs, Rome leur fournissait de faux certificats de baptême. Le Pape arrêta personnellement la déportation de dizaine de milliers de Hongrois quand il en appela au Régent de Hongrie. Il arrêta également personnellement la déportation de juifs romains le 16 octobre 1943. En un jour, le Vatican parvint à cacher, nourrir et soutenir plus de 7 000 juifs, malgré les fusils allemands sous ses fenêtres. La quasi-totalité des basiliques, églises, séminaires et couvents ont hébergé et aidé des juifs. Sœur Pascalina Reynart, la secrétaire de Pie XII, amenait de la nourriture aux couvents qui cachaient les juifs de Rome, parfois dans des monastères de clôture, ce qui suppose forcément une dispense papale. En 1943, 3 500 juifs sont logés à Castel Gandolfo et 400 sont enrôlés dans la Garde pontificale, soit près de la moitié de la communauté juive de Rome. Plus de 7 000 juifs de Rome environ ont été sauvés par l’Église. Pendant le procès Eichmann de 1961, le Pape a fait l’objet d’un jugement qu’il vaut la peine de relire, par Gideon Hausner, procureur général d’État à Jérusalem : « À Rome, le 16 octobre 1943, une grande rafle a été organisée dans le vieux quartier juif. Le clergé italien a participé à l’opération de sauvetage, les monastères ont ouvert leurs portes aux juifs, le Pape est intervenu personnellement en faveur des juifs arrêtés à Rome ».

Lorsqu’on a remis au cardinal Palazzani la médaille des « justes » pour avoir sauvé des juifs au séminaire romain, il affirma : « Le mérite en revient entièrement à Pie XII qui a ordonné de faire tout ce qui était possible pour sauver des juifs de la persécution ».
On sait aussi que Pie XII était régulièrement informé des tentatives d’assassinat contre Hitler entre 1939 et 1940. Sir d’Arcy Osborne, le chargé d’affaire britannique qui était en contact à ce sujet avec Pie XII note dans son carnet : « Jamais, dans l’histoire, un Pape n’a été engagé d’une façon si délicate dans une conspiration tendant à renverser un tyran par la force ». Et après la guerre, c’est encore le pape Pie XII qui décida l’abstention du Vatican qui permit la création de l’État d’Israël à l’ONU en 1948. Il est reconnu que l’action de l’Église a sauvé plus d’un demi million de juifs et Pie XII a toujours encouragé cela. Il a, à lui seul, sauvé plus de juifs que tous les autres responsables religieux du monde réunis.

Entre 1943 et 1945, à Rome, le Général Karl Wolff menaça à plusieurs reprises d’enlever et de tuer le Pape, d’exterminer toute la Curie, ou d’occuper le Vatican, tout en prétendant parallèlement à Hitler que le Pape coopérait.
Le général en chef nazi à Rome a confirmé ces choses de nombreuses fois avant sa mort et une interview de lui est disponible sur le site de la fondation Pave the way. La déportation du Pape devait se faire au Lichtenstein mais le général, pensant que ce serait un désastre pour l’Allemagne qui aurait risqué la désertion des soldats catholiques de l’armée, assurait sans cesse Hitler de la coopération du Pape. Ces rapports, qui font croire que le Pape penche parfois pour les positions allemandes, sont les seuls documents qui auraient pu faire penser à une certaine compromission, mais il faut bien analyser le contexte de leur rédaction.

Pie XII, de son côté, était en permanence tourmenté par l’alternative dramatique dans laquelle il se trouvait : agir le plus vite possible mais seulement en secret pour préserver les populations, au risque de sembler ne pas en faire assez, ou faire des déclarations publiques et passer pour un héros mais en déclenchant une répression terrible contre des multitudes d’innocents. Le Pape forma un gouvernement en exil pour se prémunir contre les menaces nazies et il fixa les dispositions du conclave qui devait élire le nouveau Pape, dans un pays libre, s’il venait à être arrêté.

Après la guerre, tous les juifs qui avaient vécu de près les événements célébraient avec admiration la politique d’action secrète du Pape en faveur des juifs. Mais en 1963 la pièce de théâtre Le Vicaire, écrite par deux communistes avec l’aide et des documents du KGB pour nuire à l’Église, fait naître une légende sur Pie XII, dépeint comme indifférent voire hostile à la cause des juifs. Cette action du KGB était due au fait que Pie XII était aussi un Pape anticommuniste. À compter de cette date, les pseudo-scandales se succèdent : l’ouvrage de John Cornwell, le film Amen de Costa-Gavras, la plaque contre Pie XII à Yad Vashem, etc. Les manipulations ont beau être dénoncées par des historiens sérieux, elles restent malheureusement inconnues du grand public…

Mais avant 1963, tous les responsables d’Israël ont sans cesse remercié le Pape et célébré ses efforts. Après la guerre, par exemple, l’ancien consul d’Israël à Milan, Pinhas Lapide, déclara : « L’Église catholique sous le pontificat de Pie XII fut l’instrument qui sauva 700 000, mais probablement jusqu’à 860 000 juifs d’une mort certaine de la main des nazis. Ces chiffres dépassent de très loin ceux de toutes les autres Églises, institutions religieuses et organisations de secours réunis » (Three Popes and the Jews, 1967). À la mort de Pie XII, Golda Meir, Premier ministre d’Israël, déclara à l’ONU en 1958 : « Pendant les 10 années de la terreur nazie, quand notre peuple a souffert un martyr effroyable, la voix du Pape s’est élevée pour condamner les bourreaux et pour exprimer sa compassion envers les victimes. Nous perdons un grand Serviteur de la Paix »…

Albert Einstein lui-même, le 23 décembre 1940, dira au Time Magazine: « Seule l’Église s’est mise pleinement en travers de la campagne d’Hitler de supprimer la vérité. Je n’ai jamais eu d’intérêt particulier pour l’Église avant, mais maintenant je ressens une grande affection et admiration pour elle, car l’Église seule a eu le courage et la ténacité de se battre pour la vérité intellectuelle et la liberté morale. Je suis forcé de constater que ce que j’ai dédaigné un temps, je le loue aujourd’hui sans réserves ». Car, effectivement, tous les autres ont été silencieux ou hostiles : le grand mufti de Jérusalem se déplaça à Berlin pour faire allégeance à Hitler et une légion musulmane combattra au service des nazis en Bosnie, aux côtés de l’armée allemande. Roosevelt, Churchill, de Gaulle et Staline ne firent jamais aucune déclaration en faveur des juifs. Les résistants qui faisaient sauter des trains à travers l’Europe n’entreprirent jamais d’arrêter ou de saboter les convois de déportés. Les États-Unis ne sauvèrent en les accueillant que 22 000 juifs au total alors qu’ils auraient pu faire bien plus. À la fin de la guerre, les autorités britanniques refoulèrent les juifs sortis des camps qui voulaient entrer en Palestine.

Le rabbin David Dalin, de New York, a effectué en 2001 une précieuse étude historique qu’il conclut ainsi : « Pie XII ne fut pas le Pape de Hitler, loin de là. Il fut l’un des soutiens les plus fermes de la cause juive, à un moment où elle en avait le plus besoin…On peut lire dans le Talmud que "celui qui sauve une seule vie sauve l’humanité". Pie XII, plus qu’aucun autre homme d’État du XXe siècle, a accompli cela à l’heure où le destin des juifs européens était menacé. Aucun autre Pape n’avait été autant loué par les juifs avant lui, et ils ne se sont pas trompés. Leur gratitude ainsi que celle de tous les survivants de l’Holocauste prouve que Pie XII fut véritablement et profondément un Juste parmi les Nations ».

Tous les enquêteurs, y compris juifs, ont depuis lors confirmé la vérité historique connue dès la fin de la guerre, confortée par d’innombrables témoignages en faveur de Pie XII et des centaines de documents. Les accusateurs de Pie XII n’ont pu identifier aucun document probant contre lui.

La diffamation de Pie XII n’est pas juste et elle risque paradoxalement de renforcer les tentations négationnistes parce que les gens découvriront tôt ou tard la vérité, et le sentiment naturel de colère, d’autant plus fort que l’erreur aura été propagée plus fortement et plus longtemps, provoquera inévitablement des remises en cause qui pourraient viser injustement d’autres questions historiques beaucoup plus graves.

C’est d’ailleurs pour cela que parmi les plus actifs défenseurs de l’héroïcité des vertus de Pie XII se trouvent de nombreux juifs (cf. par exemple le site de la fondation Pave the Way de Gary Krupp.) Les archives du Vatican ont été ouvertes jusqu’en 1939 et certaines sections jusqu’en 1947, comme le demandaient les détracteurs de Pie XII. Mais il semblerait qu’aucun d’entre eux ne soit venu les consulter ces deux dernières années. Continuer à diffuser la légende née en 1963, contre la vérité historique, constitue un mensonge et une diffamation. Ce n’est un service à rendre ni aux juifs, ni à la vérité, ni à l’histoire.

Concluons sur un passage du livre de Benoît XVI dans Lumière du Monde qui offre une analyse synthétique : « Pie XII a fait tout son possible pour sauver des juifs. On peut toujours naturellement se demander : "Pourquoi il n’a pas protesté de manière plus explicite ?". Je crois qu’il a compris quelles auraient été les conséquences d’une protestation publique. Nous savons qu’il a personnellement beaucoup souffert de cette situation. Il savait qu’il aurait dû parler, mais que la situation le lui interdisait. Maintenant, les personnes raisonnables admettent que Pie XII a sauvé beaucoup de vies mais elles soutiennent qu’il avait des idées dépassées sur les juifs et qu’il n’était pas à la hauteur du Concile Vatican II. Le problème cependant n’est pas celui-ci. L’important est ce qu’il a fait et ce qu’il a tâché de faire, et je crois qu’il faut vraiment reconnaître qu’il a été un des grands justes et que, comme personne d’autre, il a sauvé de très nombreux juifs. »

POUR ALLER PLUS LOIN : Consultez le livre du P. Pierre Blet SJ.,
Pie XII et la Seconde Guerre mondiale d’après les archives du Vatican, Paris, éditions Perrin.

Bibliographie :
Actu Apostolicae Sedis, XXXI-XXXVII (1939-1945), Libreria Editrice Vaticana, Cité du Vatican, 1939-1945.
Documents pontificaux de Sa Sainteté Pie XII, Saint-Maurice, Saint-Augustin, 1939-1958, 20 vol.
Pierre Blet SJ, Robert A. Graham, Angelo Martini…,
Actes et documents du Saint-Siège relatifs à la Seconde Guerre mondiale, Libreria Editrice Vaticana, Cité du Vatican, 1965-1981, 12 vol.
Pierre Blet SJ.,
Pie XII et la Seconde Guerre mondiale d’après les archives du Vatican, Paris, Perrin, 1997.
Owen Chadwick,
Britain and the Vatican during the second World War, Cambridge University Press, 1986.
Jean Chélini et Joël-Benoît d’Onorio,
Pie XII et la Cité, Paris-Aix-Marseille, Téqui, 1988.
Jean Chélini,
L’Église sous Pie XII, Paris, Fayard, 1983-1985, 2 vol.
Paul Duclos,
Le Vatican et la Seconde Guerre mondiale, Pedone, 1955.
André-François Poncet,
Au Palais Farnèse. Souvenir d’une ambassade à Rome (1939-1940), Paris, 1961.
Jean-Baptiste Duroselle,
La Décadence, 1932-1939, Paris, Le Seuil, 1983.
Roger Maria,
De l’Accord de Munich au Pacte germano-soviétique du 23 août 39, Paris, L’Harmattan, 1995.
Jean-Marie Mayeur (dir.), « Histoire du christianisme, t. 12, Guerres mondiales et totalitarismes (1914-1958) », Paris, Desclée-Fayard, 1990.
Xavier de Montclos,
Les Chrétiens face au nazisme et au stalinisme. L’épreuve totalitaire, Paris, Plon, 1983.
Jacques Nobécourt,
Silence de Pie XII, dans Philippe Levillain (dir.), Dictionnaire historique de la papauté, Paris, Fayard, 1994.
Charles Klein,
Pie XII face aux nazis, Paris, S.O.S., 1975.
Saul Freidlander,
Pie XII et le IIIe Reich. Documents, postface d’Alfred Grosser, Paris, Le Seuil, 1964.
Klarsfeld, M. Viot, G.Krupp, P. Chenaux,
Pie XII et la Shoah. Le choix du silence ? Des juifs et des historiens témoignent, Paris, Ed. Téqui, 2011.

Tags:
judaismePape Pie XII
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