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Journée mondiale des lépreux : Raoul Follereau recrute !

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Sylvain Dorient - publié le 20/01/15
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À l’occasion de la Journée mondiale des lépreux, l’association Raoul Follereau a besoin de généreux donateurs, mais aussi de quêteurs du 23 au 25 janvier.« La bataille contre la lèpre c’est un peu d’argent, beaucoup de courage et infiniment d’amour », disait Raoul Follereau. Cette 62e journée mondiale des lépreux devrait vérifier les principes du fondateur, mais rien n’est encore gagné préviennent les responsables de l’association. Ils tablent sur des sommes collectées à hauteur de 700 000 € et prévoient la participation de 10 000 quêteurs. Mais le résultat final dépendra de nombreux paramètres dont la météo qui peut jouer sur la réussite de la journée, par exemple. Quant aux facteurs décisifs, ils défient tous les pronostics : ce sont le courage des bénévoles et la générosité des donateurs !

Le combat contre la lèpre continue

Or les lépreux ont besoin des deux. Contrairement à une annonce optimiste de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), datant de l’an 2000, la lèpre n’est pas en « phase d’élimination ». Le médecin léprologue Christian Johnson déplore : « À la suite de cette annonce, il y a eu une certaine démobilisation au niveau international. Pour les docteurs qui comme nous se battent contre la maladie sur le terrain, il ne fait aucun doute que le combat n’est pas gagné ».

Durant l’année 2013, par exemple, on estime que 200 000 nouveaux cas se sont déclarés dans le monde. Le Dr Johnson insiste en particulier sur les nouveaux cas d’enfants atteints de la lèpre « en 2013, 17 000 enfants ont developpé les symptômes de la lèpre ». Or, la lèpre est une maladie longue à se déclarer, et si des enfants sont atteints, cela signifie qu’ils ont été exposés à des formes contagieuses de la maladie dès leur plus jeune âge. « Pour nous, constater que des enfants contractent cette maladie – qui n’est pas héréditaire – signifie que le combat n’est pas gagné, explique le Dr Johnson. Il y a encore des foyers de contagion importants et l’épidémie peut se développer à nouveau. »

La lèpre se soigne bien à condition d’être détectée à temps. Toute la difficulté de cette maladie est qu’elle demande un traitement long, le plus souvent étalé sur 12 mois. Pendant la durée du traitement, 20 à 30% des malades peuvent subir des complications, qu’il faut là aussi détecter et soigner rapidement. Cela demande des médecins bien formés à la détection et au traitement de la lèpre. Quand un malade se déclare, il faut mener un travail d’enquête pour retrouver toutes les personnes qui ont pu être contaminées. C’est au prix de ce travail que ce fléau pourra être véritablement jugulé, voire éliminé… Un travail de longue haleine qui dépend aussi du courage des quêteurs qui braveront le froid de vendredi à dimanche !

Pour vous joindre à l’aventure, contactez l’un des sept permanents régionaux de l’association ici.

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