« Le nouveau Myanmar a échoué sur trois plans : construire l’État, construire la nation et construire la paix. Nous reconnaissons à leur juste valeur les efforts de ceux qui ont travaillé en vue d’un consensus sur ces questions, qu’ils fassent partie de l’État ou non. Mais un État qui ne peut assurer ni la vie ni la sécurité à ses citoyens les plus vulnérables, en leur permettant de préserver leur dignité, leur survie matérielle, une éducation de base et un avenir, a échoué dans son devoir envers son pays ».
Un peu auparavant, alors que le pouvoir flirtait dangereusement avec les sentiments nationalistes d’une partie de la majorité bouddhiste de la population, l’archevêque de Rangoun n’avait pas hésité à faire part de son inquiétude au sujet d’un projet de loi visant à « protéger la religion et la race » birmane. Il mettait en garde contre toute velléité de l’État de s’ingérer dans le droit des personnes à choisir librement et individuellement leur appartenance religieuse.
L’intégralité de cet article sur le site de l’agence d’information des Missions Étrangères de Paris (MEP), Églises d’Asie (eda/ra)
Légende photo : Mgr Charles Bo en sa cathédrale de Rangoun lors des cérémonies des 500 ans de présence du catholicisme dans le pays, en novembre 2014. (Ucanews/Eda)