C’est un communiqué officiel du ministère irakien des Droits de l’homme qui révèle le nouveau massacre perpétré par le prétendu État Islamique. Selon ce document, « au moins 150 femmes, parmi lesquelles de futures mères, ont été exécutées à Fallujah, sur l’ordre d’un militant appelé Abu Anas Al-Libi, après avoir refusé d’accepter le "djihad par mariage" ».
Une prostitution « légalisée »
Le « djihad par mariage » est la possibilité pour un homme et une femme musulmans de contracter un mariage temporaire, pendant une guerre sainte. Le « mariage » peut être révoqué après simplement quelques heures, et s’apparente à une prostitution « légalisée », à ceci près que les relations sexuelles ne doivent pas être rémunérées et que les époux sont supposés être consentants. Un dignitaire religieux salafiste saoudien, sheikh Mohammed al-Arifi, a officiellement autorisé cette pratique début 2013 dans une fatwa intitulée : « Ouverture de la porte du djihad par le mariage en Syrie ».
La fatwa a circulé sur Internet, avec des prédicateurs encourageant les musulmanes à pratiquer « le djihad des femmes contre Bachar Al Assad ». Le massacre de plus de 150 femmes ayant refusé de se soumettre à cette pratique barbare rappelle la réalité cachée par le terme de « djihad par mariage ». Il s’agit simplement de réduire en esclavage des femmes qui ne peuvent être utilisées comme un butin selon les principes du soi-disant État islamique, car musulmanes.