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Ainsi soient-ils 2 : Une fiction qui travestit la réalité

Ainsi soient-ils 2 : Une fiction qui travestit la réalité

DR / Arte

ainsi soient ils 2

Blog Jeunes Cathos - publié le 23/10/14

Le point de vue sur cette série qui fait débat de Sœur Nathalie Becquart, directrice du Service national Jeunes et Vocations (SNEJV) et du p. Didier Noblot, directeur adjoint du SNJEV.

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Soeur Nathalie Becquart : Au plan de la réalisation, c’est pour moi une assez bonne série, elle a d’ailleurs reçu plusieurs prix. On ne s’ennuie pas, l’intrigue est plutôt bien faite et donne envie de regarder l’épisode suivant, les acteurs jouent bien. Cette fiction – car il faut bien avoir en tête que c’est une fiction et non un reportage sur les séminaristes et l’Eglise de France ! – s’appuie sans surprise sur les ingrédients habituels de ce genre de série qui tourne beaucoup autour de ce tryptique classique « le sexe, le pouvoir et l’argent ».

L’originalité de cette série française tient au cadre retenu – un séminaire et ses séminaristes mais aussi, et bien plus largement que pour la saison 1, la Conférence des évêques de France (CEF) –  pour mettre en œuvre les « personnages-types » permettant à un maximum de téléspectateurs de s’identifier.
On voit donc beaucoup la CEF avec son nouveau président « Mgr Poileaux », les secrétaires généraux dont le responsable de la communication qui joue un rôle important, mais aussi le directeur du service des vocations qui n’est pas piqué des vers…

Mais si cela reste une fiction – il est donc normal que les catholiques ne s’y retrouvent pas vraiment et puissent être agacés par certains aspects – c’est une fiction qui semblerait avoir bénéficié de conseillers religieux bien du sérail. Elle joue donc sur le vraisemblable en entremêlant des éléments véridiques et d’autres caricaturaux, voire faux. La CEF est ainsi présentée comme un lieu de pouvoir et d’intrigues… Le scénario et la mise en scène montrent un séminaire des capucins qui dépend directement et budgétairement de la CEF, celle-ci du Vatican dans une vision très hiérarchique et pyramidale qui ne correspond pas à la réalité ecclésiale qui est en fait, bien décentralisée !

Dans cette saison 2, l’une des intrigues principales tourne autour du fait que le nouveau président de la CEF, Mgr Poileaux, évêque de Limoges, propulsé malgré lui dans ce rôle, découvre un déficit de 60 millions d’euros et une CEF au bord de la faillite. Il va donc instaurer l’austérité et chercher des solutions pour ne pas être mis sous la tutelle romaine. Les secrétaires généraux se font avec lui le devoir de « sauver l’Eglise de France »… Dès lors, on va voir comment cette logique va leur faire prendre des solutions très coûteuses humainement et finalement peu évangéliques : vente d’un monastère de sœurs puis vente du séminaire des capucins à un homme d’affaires du Qatar.

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