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Ne pas fêter la Sainte-Croix à Maaloula, c’est un peu comme si l’on disait à un catholique parisien qu’il ne pourrait pas fêter Noël à Notre-Dame… Et encore, la comparaison est pauvre, car pour les chrétiens d’Orient les fêtes liturgiques sont au cœur de la vie chrétienne, pour ne pas dire au cœur de la vie tout court.
Ce dimanche 14 septembre 2014, les chrétiens ont convergé vers Maaloula, lieu de villégiature et de pèlerinage, pour cette grande fête. Les festivités ont commencé samedi soir avec une marche aux flambeaux qui a traversé la ville pour s’achever sur une hauteur où un vaste bûcher est censé « tenir le diable en respect », selon la tradition. Le jour même de la fête, la messe, présidée cette année par le patriarche Grégoire III dans l’église Saint-Georges de Maaloula, a été accompagnée d’une grande procession, durant laquelle les jeunes chrétiens ont dansé le dabké. Les cloches ont sonné tout au long de la fête, tandis que les habitants arboraient des croix, peintes sur les maisons ou fabriquées le long des chemins.
Les chrétiens d’Orient accordent à la fête de la Sainte Croix une plus grande importance que ceux d’Occident. Elle célèbre la découverte de la croix du Christ par sainte Hélène, la mère de l’empereur Constantin. Pour célébrer cette découverte, les chrétiens orientaux auraient alors allumé de grands bûchers, et ils continuent à le faire traditionnellement, depuis lors, et presque sans interruption au fil des siècles !