Le contrat entre l’État et le lycée privé Gerson est bien « respecté », et aucune atteinte à la liberté de conscience des élèves n’a été constatée. C’est ce qu’affirme le compte-rendu d’enquête du ministère de l’éducation nationale, cinq mois après avoir été alerté par la plainte anonyme d’une élève et d’une enseignante sur les ondes d’Europe 1, rapporte Le Figaro. Pour mémoire, c’est l’intervention de l’association Alliance Vita dans l’établissement qui avait déclenché l’ire des grands médias nationaux, pour avoir abordé dans les classes des questions bioéthiques durant les heures de catéchèse.
Sans tenir compte du fait que l’on puisse légitimement attendre d’un établissement chrétien qu’il aborde et enseigne les préceptes de l’Eglise, le conseil régional d’Île-de-France avait décidé le 18 juin dernier, à la demande d'un membre du Front de Gauche, de priver l'établissement de la subvention qu'il attendait pour le troisième trimestre de l'année scolaire, soit 73 789 euros. Cette suspension a finalement été levée, après que le préfet de la région l’ait déclarée illégale (cf. Aleteia ).
Le gouvernement, qui s’était promis de « faire toute la lumière » sur l’affaire, a dû à son tour invalider les accusations de « dérives intégristes » formulées à l’encontre de l’établissement privé sous contrat, précisant, d'après certains médias qui ne cachent guère leur déception, qu’« aucune atteinte à la liberté de conscience des élèves ne peut être constatée au lycée Gerson, pas plus que dans le reste de l’établissement. »