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Des collines de Jérusalem à celles de Bourgogne

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P. Nicolas Guillou - publié le 01/09/14
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Alors qu’en ce mois d’août un groupe d’étudiants et de jeunes professionnels se préparait à partir pour la Terre Sainte, il leur a fallu accepter l’annulation. Mais un plan B a vite été mis en place…

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Ce groupe d’étudiants et de jeunes professionnels a donc décidé de partir sur les pas des saints et des saintes de notre Église. Et, quelle ne sera pas leur surprise de découvrir toutes ces similitudes avec la Terre Sainte. Jésus les attendait là-bas comme ici en terre de France…

Notre plan B, comme Bourgogne, part de Vézelay
Vézelay, ce haut lieu spirituel où les croisades furent prêchées par saint Bernard et où l’on vénère les reliques de sainte Marie Madeleine la première missionnaire : « Ne me retiens pas… Va trouver mes frères pour leur dire …» (Jean 20,11)
Sur les sentiers de randonnées, et dans les gîtes, nous rencontrons des pèlerins de St-Jacques et prions la solennité du 15 août avec les Fraternités Monastiques de Jérusalem, communauté nouvelle, qui animent et prient en ce lieu mythique de notre chrétienté. Dans la foule venue prier Notre Dame, 160 scouts d’Europe qui cherchent un prêtre pour bénir des promesses solennellement devant la basilique… « Demandez et vous recevrez ».

Direction, Paray-le-Monial
Ce lieu de pèlerinage est consacré au Sacré Cœur de Jésus. Nous sommes accueillis, avec 3000 autres personnes, à une session d’une autre communauté nouvelle, celle de l’Emmanuel. Nous découvrons sainte Marguerite Marie Alacoque et saint Claude La Colombière, son père spirituel, qui disait de Jésus : « Il aime et Il n’est point aimé ».
Approfondissement du mystère de l’incarnation dans cette invitation à vivre un cœur à cœur avec Jésus au rythme de nos vie, comme un arrêt à Nazareth où vécu la Sainte Famille dans une vie humble et aimante. Expérience de l’amour inconditionnel de Jésus pour toute la famille humaine. Ce cœur à cœur nous invite à sortir de nous-même, sortir à la rencontre des autres et c’est ce que nous ferons dans de grandes louanges avec toute cette foule réunie sous la « grande tente », tente de la « rencontre », symbole de la marche dans le désert où Dieu vient se révéler. Cette marche qu’il nous faut reprendre pour continuer notre route.

Cette foule, nous la retrouvons à Taizé,
Véritable carrefour des nations, comme si nous étions à Capharnaüm, en Galilée, au bord du lac de Tibériade. Cette semaine-là, Taizé accueillait 4000 jeunes, dont seulement 200 Français, autant dire une Pentecôte des nations qui nous transporte au Cénacle à Jérusalem « Tous nous les entendons parler dans nos langues les merveilles de Dieu. » (Actes 2,11).
Saint Jean Paul II déclara : « On va à Taizé comme on va à une source », comme celle du Jourdain, vers Césarée de Philippe où Jésus interpelle ses amis : « Pour vous, qui suis-je ? » (Matthieu, 16,15). Comme dans l’évangile, les réponses fusent à Taizé et Les échanges vont bon train : on refait l’Église et le monde jusque tard dans la nuit.

Petit crochet par la sublime abbaye de Cluny, enfin ce qu il en reste car la révolution en fera une carrière de pierre. Ce lieu représente toute l’évangélisation grâce à la fondation de plus de 1000 prieurés à travers toute l’Europe. Ces pierres, qui nous parlent, nous rappellent Césarée Maritime, le port du départ de saint Paul pour sa mission, créant de nombreuses communautés chrétiennes sur le pourtour méditerranéen.

Notre voyage nous arrête à Ars, la ville du saint Curé, Jean-Marie Vianney, et nous transporte à Jérusalem, au Golgota : « Quand le prêtre donne l’absolution, il ne faut penser qu’à une chose : c’est que le sang du Bon Dieu coule sur notre âme pour la laver, la purifier et la rendre aussi belle qu’elle était après le Baptême ». Et c’est dans la joie de la résurrection que nous reprenons notre chemin.

Notre dernière halte se fera à Châteauneuf-de-Galaure (Foyer de Charité) chez Marthe Robin où nous prenons un temps de désert pour relire et prier, et nous laisser toucher par la simplicité de cette femme, laïque, tellement missionnaire et joyeuse. Pendant 50 ans, au fond de son lit de malade, Marthe accueillera plus de 100 000 personnes : « Ma joie d’amour est si grande… et le Cœur de Jésus n’arrête pas de l’inonder. »
Effectivement notre joie de pèlerins est si grande au terme de ce périple que sommes tous repartis heureux d’avoir contemplé Jérusalem au travers de notre histoire sainte, Jérusalem qui nous attend quand même l’an prochain

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