La ville a été libérée des djihadistes par les combattants kurdes. Mais le manque de produits de premières nécessité se fait sentir.
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Plusieurs centaines de familles chrétiennes sont désormais rentrées dans leurs maison, dans la ville d’Alqosh, située à environ 50 km au nord de Mossoul. Elles avaient dû abandonner les lieux il y a plusieurs semaines de cela face à l’avancée de l’auto-proclamé Etat Islamique. "À Alqosh, le monastère Raban Hormizd date du 7e siècle. C’est dire l’ancienneté de la présence chrétienne", précise l’ONG Fraternité en Irak via Twitter. Aujourd’hui, les cloches de la ville résonnent à nouveau, et l’on entend parler araméen, la langue du Christ, dans ses rues.
C’est grâce aux combattants kurdes que ces familles ont pu rentrer chez elles. Mais alors que la plupart des boutiques sont fermées, elles sont aujourd’hui confrontées à de nombreuses difficultés pour se procurer vivres et produits de première nécessité. "Lors de la prise de la plaine de Ninive par l’EI, toute la ville a été évacuée", précise sur Twitter Fraternité en Irak, la seule ONG à s’être rendue dans la ville depuis sa libération. "Aujourd’hui, environ 500 familles sur 1200 sont revenues Ces familles vivent dans l’incertitude. L’EI est à 10 à 20 km et a fait hier soir une percée sur Batnaya, village proche d’Alqosh."
Hier, à Alqosh, l’association a apporté "plus de 300 kg de compléments alimentaires, du lait pour bébé et une aide financière qui va être distribuée aux familles qui sont revenues. Cette aide va être distribuée par l’abbé Gabriel, supérieur du monastère antonin." "Depuis le début de la crise, l’abbé Gabriel aide aussi les familles yézidis des villages voisins ainsi que des familles turkmènes."
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