L’Église au Bahreïn compte six prêtres capucins indiens, libanais ou philippins. L’Eglise du Sacré Cœur contient 1000 personnes et est toujours bondée. 500 personnes supplémentaires suivent la messe de l’extérieur. 24 messes dominicales sont célébrées entre le vendredi et le dimanche. Le week-end étant vendredi et samedi dans ce pays, le samedi est considéré en quelque sorte comme un dimanche.
La construction d’une église plus grande s’avère donc indispensable. La future cathédrale pourra contenir jusqu’à 2600 personnes. Le projet comporte également un centre de retraite et de formation pour toute l’Église de la région.
C’est pourquoi l’AED a choisi de soutenir ce projet d’envergure avec au moins 500 000 €. Il faudra trouver également d’autres sources de financement, puisque le projet s’élève à 20 millions d’euros.
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Bahreïn : une Église très active
Le Bahreïn compte 1,2 million d’habitants dont la moitié est composée d’étrangers, essentiellement des Asiatiques, qui sont là pour travailler. Au total, on y compte six prêtres et cent mille catholiques, soit un peu plus de 8 % de la population. Ils sont et demeurent des étrangers qui n’ont pas l’autorisation d’y rester. La plupart d’entre eux viennent néanmoins pour plusieurs années, ce qui permet une relative stabilité de la communauté.
Les fidèles, dont la plupart sont relativement pauvres – les salaires sont en général très bas – se heurtent à toutes sortes de problèmes, notamment administratifs, auxquels les prêtres consacrent beaucoup de temps et d’énergie. Cet accompagnement de personnes en situation de détresse fait aussi partie de la mission de l’Église dans ce contexte très particulier.
Par ailleurs, l’Église est investie dans l’éducation et gère, en plus d’une école maternelle de 140 élèves, un ensemble scolaire regroupant 1200 élèves, du primaire au lycée. L’école du Sacré-Cœur est tenue par des religieuses carmélites apostoliques, une congrégation indienne qui regroupe vingt-quatre nationalités différentes, y compris des autochtones, des Bahreïnis musulmans qui représentent 20 % des effectifs. 70 % des élèves sont catholiques, les autres hindous, bouddhistes ou d’autres confessions chrétiennes. L’Église au Bahreïn développe enfin toute une série d’initiatives assez classiques qui vont de la visite de prisons à l’accompagnement des malades et la prise en charge d’aides d’urgence pour les plus nécessiteux.