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Virus Ebola : pourra-t-on stopper l’épidémie ?

Mathilde Dehestru - publié le 03/07/14

Après une accalmie au mois d’avril, le virus sévit de plus belle. En une semaine, il a progressé de 20% dans les pays d’Afrique de l’Ouest.Une situation alarmante. L’Afrique de l’Ouest fait face à ce que les autorités redoutent : la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone comptent aujourd’hui 60 foyers actifs de la terrible fièvre hémorragique qui sévit depuis près de six mois. Alors que fin avril-début mai, la propagation du virus Ébola semblait ralentir, le fléau sévit de plus belle et connait un regain, faisant craindre une seconde vague épidémique. En une semaine, le virus a progressé de 20%.

Alors que le virus avait pris sa source en Guinée, il s’est maintenant dispersé hors des frontières et a touché dangereusement les pays voisins. Les quelques cas qui ont échappé à la haute surveillance et qui n’ont pas été isolés en sont les principales causes. Ces derniers jours, la propagation du fléau Ebola est effrayante : selon les derniers chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé, ce ne sont pas moins de 544 cas de contamination qui ont été détectés dans les trois pays. Parmi ces cas, l’organisation a recensé 467 décès.

Avec la propagation rapide du virus, fatal pour près de 90% des contaminés et dont aucun traitement ni vaccin n’est encore connu, il devient de plus en plus difficile de lutter contre cette épidémie aux allures macabres. Selon l’OMS, la période de regain du virus que connait l’Afrique de l’Ouest actuellement est « la plus grave » et s’expliquerait sans doute par un « relâchement » des gouvernements suite à l’accalmie de fin avril.

Cette épidémie est « d’une ampleur sans précédent de par sa répartition géographique, de par le nombre de cas et le nombre de victimes », a alerté l’ONG. Face à cette situation dramatique, l’OMS a tiré la sonnette d’alarme le 2 juillet dernier devant les ministres de onze pays d’Afrique réunis en urgence à Accra et a appelé lors de ce sommet de crise au Ghana à résoudre au plus vite ce fléau « hors de contrôle » qui frappe l’Afrique de l’Ouest et qui « peut encore être stoppé ».
 

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