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Jérusalem : Gabrielle, la religieuse qui a vu 8 papes

Clarisses de Jérusalem

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Corrado Paolucci - publié le 28/05/14
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Elle est française, âgée de 92 ans, et cultive un grand amour pour la figure du Pape. Une des personnalités à découvrir dans le couvent des Clarisses à Jérusalem.27/05/2014

Elle est née le 6 février 1922, jour de l’élection de Píe XI. Et ce fait a marqué sa vie.  C’est que Sœur Gabrielle, 92 ans, dont 40 à Jérusalem dans l’ordre cloîtré des Clarisses, a un amour inné pour la figure du Pape. Et sa longévité lui a permis de suivre la vie de huit papes : Pie XI, Pie XII, Jean XXIII, Paul VI, Jean Paul Ier, Jean Paul II, Benoît XVI, et maintenant le pape François. Un record !
 
La clôture dans les Lieux Saints
 
Mais  que signifie être une religieuse cloîtrée en Terre Sainte? La réponse vient de sœur Cristiana, originaire d’Orvieto, en Italie, et depuis six ans Mère Abbesse du couvent des Clarisses de Jérusalem : « Nous sommes comme une sphère en verre, sur nous se concentre l’attention de l’extérieur, en particulier des Israéliens  qui, par curiosité pour notre vocation, viennent nous voir ».
 

 


© Miriam Mezzera/ATS Proterrasancta

 

7 religieuses venues du monde entier  
 
« Nous ne sommes que sept, mais nous sommes internationales. Les unes viennent de France, d’autres du Rwanda, ou encore d’Italie. Cela signifie que nous vivons en contact avec des cultures, des expressions et des modes de vie religieuse  très différents. Un exemple ? Les sœurs rwandaises  vivent une foi très jeune, le christianisme étant arrivé dans leur pays il y a seulement cent ans. Et ce fait est une richesse, car il nous aide à revenir à la fraîcheur des origines. Nous de notre côté, nous les aidons à mûrir leur foi ».
 
La rencontre avec le Pape François
 
Un sourire éclaire le visage de sœur  Cristiana lorsque nous l’interrogeons sur la venue du pape: « lundi nous sommes allées à Gethsémani. Pour  nous, c’est exceptionnel de quitter le couvent ». Soeur Gabrielle est la plus excitée : Pensez que lorsque le pape Benoît est venu, elle est allée embrasser sa chaise ! », raconte  sœur Cristiana.
 
Article traduit de l’édition espagnole d’Aleteia par Elisabeth de Lavigne

 

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