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Le moment le plus important ? C’est maintenant !

temps qui passe

Flickr / Arjan Richter

temps qui passe

aleteia - publié le 17/05/14

Le passé déjà n’est plus, et l’avenir appartient à Dieu. Voilà pourquoi il faut vivre intensément le présent.

17/05/14

Bien tirer parti du temps est une science. Il faut savoir l’apprécier. Il ne s’agit pas de courir pour faire les choses, mais de ne pas perdre son temps avec des choses qui n’ont pas de sens. Pour bien vivre, il faut savoir comment bien utiliser son temps, car c’est dans le temps que nous construisons notre vie.

Chaque instant de notre existence a des conséquences dans cette vie et dans l’éternité. Par conséquent, nous ne pouvons pas rester là juste à « tuer le temps » ; ce serait comme de tuer notre vie, petit à petit. En vérité, le temps présent est l’unique don qui nous appartienne ; le passé déjà n’est plus, et l’avenir appartient à Dieu. Vivez intensément le présent. Gardez toujours ceci à l’esprit : la personne la plus importante est celle qui est en face de vous, là, maintenant. Le travail le plus important est celui que vous faites maintenant. Le jour le plus important de cette vie, c’est celui que vous vivez aujourd’hui. Le temps le plus important, c’est maintenant.

Certains me demandent comment j’arrive à faire autant de choses. La réponse est simple : ne pas perdre de temps et il restera toujours du temps pour ce qu’il est important de faire. Il est clair aussi que nous devons hiérarchiser nos activités. Vivre, c’est comme écrire un livre dont les pages sont nos actes, nos paroles, pensées et intentions. Les petites choses, mais vécues avec amour, revêtent une grande valeur, tandis que bien des moments en apparence brillants  ne sont que bulles de savon ! Embrassez de toute votre force les occasions qui se présentent à vous de grandir dans les études et un métier. Les opportunités que la vie nous offre ne sont pas si nombreuses que ça ; et si vous ne les saisissez pas vite, vous pouvez toujours pleurer plus tard. Ne restez jamais sans rien faire ; même si vous êtes au chômage ou en vacances ; parce que, comme chacun sait, « un esprit vacant, inoccupé,  est l’atelier du diable ». Se reposer ne signifie pas ne rien faire; c’est changer d’activité. Même à la campagne ou en vacances, vous pouvez faire quelque chose qui repose et qui est utile.

Si l’on fait le calcul, on verra que, tous les matins, chacun de nous est crédité de 86 400 secondes ; et tous les soirs le solde est porté au débit comme perte et que vous ne pourrez pas l’accumuler (le solde) le lendemain. Chaque matin, le compte est remis à zéro, et chaque nuit les excédents de la veille s’évaporent. Pas de retour. Vivant le présent, il vous faudra  effectuer un dépôt quotidien. Alors Investissez dans des produits finis et non éphémères. Pour réaliser la valeur d’une année, interrogez un élève qui a redoublé. Pour réaliser la valeur d’un mois, demandez à une mère qui a eu son bébé prématurément. Pour réaliser la valeur d’une semaine, demandez à l’éditeur d’un journal hebdomadaire. Pour réaliser la valeur d’une heure, demandez aux amoureux qui attendent de se rencontrer. Pour réaliser la valeur d’une minute, demandez à une personne qui a raté le bus. Pour réaliser la valeur d’une seconde, demandez à une personne qui vient d’éviter un accident. Pour réaliser la valeur d’une milliseconde, demandez à la personne qui a remporté la médaille d’or aux Jeux olympiques.

Souvenez-vous : le temps n’attend personne. Hier est déjà l’histoire. Demain est un mystère. Aujourd’hui est un cadeau ; c’est pourquoi il est appelé « présent ». Ne laissez pas le temps glisser entre les doigts ouverts  de vos mains vides. Faites en sorte qu’il devienne éternité. Pourquoi attendre demain pour vivre ? Le présent est empli de passé et repu d’avenir. La bonne utilisation du jour d’aujourd’hui est la meilleure préparation pour le jour de demain. Le temps est sacré, parce que l’événement du salut a été inséré dans le temps historique. Mais il faut aussi avoir une idée correcte de l’utilisation du temps.  Certains pensent que le



« temps est de l’argent », et ils n’arrivent pas à s’arrêter. Il n’en est pas ainsi.

Emmir Nogueira a à ce sujet une belle réflexion, inspirée de Jacques Philippe, auteur de « Liberté intérieure », (Ed. Shalom, 2004), qui nous enseigne qu’il existe deux temps : l’un extérieur, compté par la montre, et l’autre intérieur, compté par l’amour. La voici : « Le temps extérieur est le temps de faire, de travailler, d’étudier, de produire, produire, produire.  C’est le temps des horaires, des programmes chargés, des engagements importants et urgents. C’est le temps qui stresse, qui vieillit, qui use, qui irrite. Temps qui me referme sur moi-même, qui m’amène à penser davantage à moi qu’aux autres, temps de recevoir, d’accumuler. Temps de l’usure ». « Le temps intérieur est le temps d’être, de travailler dans la gratuité, d’étudier dans le ravissement, de produire pour le bien de tous, même à mes dépens.

C’est le temps qui oublie la montre devant les besoins de l’autre. Le temps des programmes qui requièrent plus d’une petite heure, temps des engagements importants et urgents avec la volonté de Dieu ». « Le temps  intérieur est le temps du rajeunissement parce qu’on espère tout, temps patient qui supporte tout. C’est le temps qui m’ouvre à l’autre et aux bonnes surprises de Dieu, temps du don, du partage. Temps de gratuité. Temps de la « patience historique » comme on l’appelle. Temps qui sait que Dieu commande tout.  Temps qui ne se presse pas de juger  et qui se refuse à condamner ». « Le temps intérieur, c’est le temps de celui qui prie. C’est le temps de l’amour enregistré par les horloges de l’éternité,  sans pointages, sans chiffres. Temps  qui toujours  reste. Le temps dans lequel vit Dieu. Temps que l’on partage avec Lui, chargé de ses secrets d’amour. Temps qui « garde tout dans son cœur », qui se soumet entièrement à la volonté de Dieu. Temps toujours du oui. Temps du oui à Dieu et au frère. Le temps de l’éternité vécu dans le temps qui s’appelle ‘aujourd’hui’ ».

Nous utilisons tellement le mot URGENT qu’il en a perdu sa force. Qu’est-ce qui est urgent, en effet ? Notre affairement ? Non. Urgent est de se demander : quel est le sens de tout ce que je fais? Le plus urgent est de savoir rendre grâce à Dieu pour le lever du soleil qui se répète chaque jour ; urgent est la relation avec les enfants, embrasser sa femme, savoir passer du temps avec les autres … ne pas oublier de vivre. On ne devient pas grand pour faire de grandes choses. On fait de grandes choses pour être grand. Pour être grand, il faut patiemment se construire, chaque jour.

Article traduit de l’édition en portugais d’Aleteia par Elisabeth de Lavigne

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