Face à l'ampleur de la polémique autour du Lycée Gerson, Alliance VITA réagit et porte plainte pour diffamation.
16/04/14
Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA le soulignait dans deux messages diffusés le 16 avril via Twitter, "attaquer lâchement une association, rien de tel pour en souder les membres, et recevoir du soutien des vrais chercheurs de vérité. Je ne pense pas que ce soit le moment de lancer une guerre scolaire (à partir de mensonges anonymes). Que le gouvernement soit sage."
En réaction à l’ampleur que prend la polémique autour du lycée Gerson, l’association Alliance VITA annonce dans un communiqué qu’elle va porter plainte pour diffamation. L’association rappelle également "qu’elle est régulièrement invitée à intervenir, officiellement et au su de tous, dans les écoles, sur les sujets concernant la bioéthique, grossesse et la naissance. Elle est sollicitée en raison de son expérience d’écoute et d’accompagnement des femmes et des couples confrontés à des difficultés : infertilité, fausses-couches, annonce de handicap, IMG, IVG…"
"Alliance VITA réagit aux mises en cause dont elle est l’objet dans le cadre de cette intervention à Gerson, qui s’est déroulée dans le cadre d’un cycle bioéthique, en présence de l’infirmière scolaire de l’établissement. Deux membres de l’association ont été accusées anonymement de propos outranciers qu’elles n’ont jamais tenus. Ces termes sont étrangers non seulement au vocabulaire de VITA mais à son état d’esprit et à son approche des questions liées à la vie. VITA dénonce donc fermement le mensonge, et le procédé lâche visant à salir son image et à jeter le discrédit sur son travail ; elle va porter plainte pour diffamation. Les accusations anonymes sont inquiétantes et inacceptables, et VITA souhaite que la lumière soit faite sur ces propos calomnieux.
Pour ses interventions, VITA s’appuie sur la loi : les textes législatifs et les rapports gouvernementaux, la politique de prévention de l’IVG chez les adolescentes (qui a fait l’objet de plusieurs rapports ministériels et parlementaires), es chiffres officiels (INSEE), et une analyse des pratiques de la société : Comment se pose la question de l’avortement aujourd’hui en France pour les femmes, à partir de l’analyse des rapports gouvernementaux, des sondages, et de l’expérience d’écoute de VITA.
Habituellement, ces interventions alternent plénière et ateliers, qui permettent aux jeunes de s’exprimer et de poser leurs questions. L’avortement est un vrai sujet de société, qui les concerne et les intéresse. L’expérience d’écoute et d’accompagnement de VITA permet à tous ses intervenants de prendre la parole avec délicatesse et bienveillance, plus particulièrement en ce qui concerne l’IVG."