L’Eglise catholique tire la sonnette d’alarme et multiplie ses campagnes de sensibilisation sur tout le territoire.
03/04/2014
Le fait n’est hélas pas nouveau : la Corée du Sud partage avec le Japon l’un des taux de fécondité les plus bas du monde, et le phénomène ne fait que s’accentuer d’année en année. D’ores et déjà, son taux de 1,05 enfants par femme ne lui permet plus de renouveler les générations et les statistiques confirment que celui-ci continue de chuter : en 2010, l’indice de fécondité était de 1,24 enfant par femme. Il est descendu à 1,22 en 2012 pour atteindre 1,05 début 2014.
Cette question, avec le suicide et l’avortement, est devenue un véritable problème de société, dans ce pays qui « risque gros dans la compétition économique mondiale si elle n'a plus assez de main-d'œuvre », reconnaissait déjà en 2010 le ministère coréen de la santé, rompant avec le discours traditionnel de l’Etat sur la nécessité d’un contrôle des naissances.
Ce désastre national préoccupe depuis longtemps l’Eglise catholique de Corée qui l’attribue au résultat des politiques gouvernementales de contrôle des naissances imposées durant des décennies. Consciente de la gravité de la situation, elle multiplie ses campagnes en faveur de « la famille et de la vie », qu’il s’agisse de la lutte contre l’avortement, de l’abandon d’enfant ou encore du suicide.
« … Nous devons de toute urgence mener une campagne à l’échelle nationale et faire prendre conscience à la population que sans un effort ciblé pour relancer les naissances, le pays ne pourra plus se développer », a déclaré Mgr Peter Kang U-il, évêque de Cheju et président de la Conférence des évêques catholiques de Corée du Sud à l’agence AsiaNews. Selon l’Eglise catholique, le nombre des avortements dans le pays s’élève chaque année à près de 1,5 million.
À l’occasion du Carême, l’Eglise catholique en Corée du Sud a lancé cette année « le Rosaire pour la Vie », demandant aux fidèles de prier pour l’abolition de la Loi sur la santé de la mère et de l’enfant que les chrétiens ainsi que d’autres religions et organisations civiles considèrent comme favorisant l’avortement et les méthodes non naturelles de régulation des naissances.
Pour en savoir plus : http://eglasie.mepasie.org/asie-du-nord-est/coree-du-sud/2014-04-01-l2019eglise-catholique-veut-reagir-contre-ab-l2019hiver-demographique-bb
I.C
Cette question, avec le suicide et l’avortement, est devenue un véritable problème de société, dans ce pays qui « risque gros dans la compétition économique mondiale si elle n'a plus assez de main-d'œuvre », reconnaissait déjà en 2010 le ministère coréen de la santé, rompant avec le discours traditionnel de l’Etat sur la nécessité d’un contrôle des naissances.
Ce désastre national préoccupe depuis longtemps l’Eglise catholique de Corée qui l’attribue au résultat des politiques gouvernementales de contrôle des naissances imposées durant des décennies. Consciente de la gravité de la situation, elle multiplie ses campagnes en faveur de « la famille et de la vie », qu’il s’agisse de la lutte contre l’avortement, de l’abandon d’enfant ou encore du suicide.
« … Nous devons de toute urgence mener une campagne à l’échelle nationale et faire prendre conscience à la population que sans un effort ciblé pour relancer les naissances, le pays ne pourra plus se développer », a déclaré Mgr Peter Kang U-il, évêque de Cheju et président de la Conférence des évêques catholiques de Corée du Sud à l’agence AsiaNews. Selon l’Eglise catholique, le nombre des avortements dans le pays s’élève chaque année à près de 1,5 million.
À l’occasion du Carême, l’Eglise catholique en Corée du Sud a lancé cette année « le Rosaire pour la Vie », demandant aux fidèles de prier pour l’abolition de la Loi sur la santé de la mère et de l’enfant que les chrétiens ainsi que d’autres religions et organisations civiles considèrent comme favorisant l’avortement et les méthodes non naturelles de régulation des naissances.
Pour en savoir plus : http://eglasie.mepasie.org/asie-du-nord-est/coree-du-sud/2014-04-01-l2019eglise-catholique-veut-reagir-contre-ab-l2019hiver-demographique-bb
I.C