La Fondation Jérôme Lejeune sensibilise sur un sujet plutôt méconnu : le droit de vote des personnes atteintes de déficiences intellectuelles.
20/03/2014
La loi handicap en 2005 donne la possibilité aux personnes sous tutelle, après consultation d’un juge, de pouvoir voter. Cette loi permet de leur donner un droit essentiel : celui d’être considéré et d’agir comme des vrais citoyens.
Depuis 2009, aboutissement d’un long travail de l’Unapei, les handicapés mentaux n’ont plus à justifier de leur droit de vote, mais un juge peut demander une interdiction de vote. En d’autres termes, ils sont devenus des « citoyens » comme les autres.
On compte aujourd’hui près de 400 000 handicapés, dont un peu moins de 50 000 en âge de voter. Ils doivent évidemment être inscrit sur les listes électorales, et voter seul dans l’isoloir. Néanmoins, il faut encore lutter contre le manque de sensibilisation auprès des personnes atteintes de déficience intellectuelle et leur famille. En effet, il arrive que, sans connaissance de ce droit, les personnes atteintes de déficience intellectuelle ne fassent pas la démarche de s’inscrire sur les listes électorales.
Un effort pour informer et faire comprendre le vote et les élections reste nécessaire. Mais il faut aussi former les personnes lors des élections afin d’aider les personnes qui en auraient besoin lors du vote. Le chemin est encore long, mais à la veille des élections municipales, il constitue un enjeu majeur pour les personnes atteintes de handicap. Il faut inviter les personnes atteintes d’handicap mental à aller voter, mais aussi rappeler aux candidats et futurs maires qu’ils seront élus dans une ville, qui est aussi la leur.
Pour en savoir plus : http://www.fondationlejeune.org/blog/6-bioethique/738/municipales-point-sur-le-droit-de-vote-des-personnes-atteintes-de-deficiences-intellectuelles