15/03/2014
Alors que le Costa Rica était déjà à l’honneur pour le miracle accordé à Floribeth Mora Díaz (cf Aleteia), qui vaudra au bienheureux Jean-Paul II le titre de Saint le mois prochain, c’est cette fois la statue de la patronne du pays qui est sur le point d’être intronisée au Vatican. La Vierge des anges, aussi appelée « la Negrita » ou Vierge noire, avait été nommée Sainte patronne du Costa Rica et protectrice des Amériques par le Pape Jean-Paul II.
La demande officielle de cette intronisation a été soumise au Pape François par la présidente du Costa Rica, Laura Chinchilla, le 11 novembre dernier, lors de l’audience hebdomadaire sur la place Saint-Pierre. D’après l’ambassadeur du Costa Rica auprès du Saint-Siège, elle lui aurait demandé la grâce de placer la statue au Vatican. Le Saint-Père a tout de suite accepté. Il s’agit là d’un geste symbolique en l’hommage de Jean-Paul II et des fidèles « du bout du monde », qui marque la « très bonne relation entre le Costa Rica et le Vatican ».
Le 26 avril prochain, la copie de « la Negrita », « œuvre d’artisans de Carthagène », sera accueillie dans l’église pontificale Sainte-Anne, située à la frontière de Rome et du Saint-Siège. L’église, très fréquentée par les pèlerins, est aussi un lieu symbolique : c’est là que le Pape François a célébré sa première messe dominicale en tant que souverain pontife. Á cette occasion, il avait surpris le monde entier, et paniqué ses gardes suisses, en allant à la rencontre des fidèles, leur serrant volontiers la main.
Aussi, pour l’agence Zenit, l’intronisation de la statue « permettra aux pèlerins d’accéder facilement à la Vierge des Anges, couverte d’or et d’argent, qui sera placée au-dessus d’un autel latéral. »
La Vierge des anges a été découverte au Costa Rica, « dans le quartier de La Puebla de los Angeles » (d’où son nom), le 2 août 1635. Selon la légende, elle serait miraculeusement apparue à une jeune indigène auprès d’une rivière. La composition de la statue originale est également étonnante. En effet, elle est faite « de jade, de granit et de roche volcanique », trois matériaux dont les archéologues s’accordent pour dire que l’alchimie est difficile, voire impossible. Au cours des siècles, plusieurs miracles lui ont été attribués.
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