13/03/2014
Le patriarche grec-orthodoxe, Youhanna Yazigi a remercié le président libanais Michel Sleiman pour sa contribution aux efforts déployés et pour les instructions qu'il a données et ont mené à la libération des religieuses du couvent Mar Takla de Maaloula.
Le patriarche a exprimé l'espoir que les efforts se poursuivront, sur base des instructions du chef de l'État, pour garantir la relaxe des deux évêques grec-orthodoxe, Boulos Yazigi, et syriaque-orthodoxe, Youhanna Ibrahim, dont on est sans nouvelles depuis leur enlèvement, près d’Alep, par les rebelles syriens en avril 2013.
Réunis ces jours-ci sous la présidence du patriarche melkite, Grégoire III Lahham, rapporte L’Orient Le Jour, les évêques grecs-catholiques se sont eux aussi félicités de la libération des religieuses, avant d'exprimer leur opposition à « toute atteinte à l'intégrité physique et à la liberté de n'importe quel individu ainsi qu'à la poursuite de la prise d'otages chrétiens ».
« Maintenant – souligne Mgr Marayati l’Archevêque arménien catholique d’Alep, à l’agence Fides – il faut espérer que les canaux utilisés pour obtenir la libération des religieuses de Maaloula fonctionnent également pour affronter et résoudre les cas d’Evêques, de prêtres et de religieux enlevés en Syrie durant le conflit ».
Dans le cadre des négociations ayant abouti à la libération des moniales, un rôle prééminent a été joué par les services de sécurité libanais. Outre les Métropolites grec-orthodoxe et syro-orthodoxe d’Alep, Boulos al-Yazigi et Gregorios Yohanna Ibrahim, figurent parmi les personnes enlevées en Syrie le Père Paolo Dall'Oglio SI, le Père Michel Kayyal arménien catholique et le prêtre grec-orthodoxe Maher Mahfouz.
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