La disparition du vol MH370 entre Kuala Lumpur et Pékin à 1h30 du matin le samedi 9 mars avec 239 personnes à bord reste inexpliquée. Accident ou détournement ?
13/03/2013
Selon un des derniers scénarios échafaudés le Boeing 777-200 pourrait avoir volé plusieurs heures après sa disparition des écrans radars, rapporte Le Monde
L’information vient en fait de The Wall Street Journal citant des enquêteurs américains. Mais les autorités malaisiennes, accusées d’une gestion calamiteuse de la crise notamment par la Chine dont153 ressortissants étaient à bord de l'avion disparu (cf Le Huffington Post ), démentent cette hypothèse, sans doute parce qu’elle accrédite le scénario d’un détournement, donc d'une défaillance des mesures de sécurité à l’aéroport de la capitale de la Malaisie, Kuala Lumpur. Il est de toute façon avéré que deux passagers étaient montés à bord munis de passeports volés à des européens.
Selon cette dernière hypothèse, l’avion aurait donc franchi des centaines de kilomètres depuis l’instant de sa disparition des radars des contrôleurs aériens, alors qu’il se trouvait entre la côte orientale de la Malaisie et le sud du Vietnam. Ce qui impliquerait que des pirates de l’air en aient pris le contrôle et débranché les systèmes radio (les « transpondeurs »). En revanche, selon New Scientist, les moteurs Rolls Royce qui équipent l’appareil sont munis d’émetteurs qui envoient automatiquement certaines données transmises au constructeur, ce qui pourrait permettre de lever le mystère sur la destination de l'avion. En effet, croit savoir Le Parisien, « toutes ces données sont en cours d'analyse pour déterminer la trajectoire de vol de l'avion après la coupure des transpondeurs. »
Quoi qu’il en soit, le jeudi 13 mars, les recherches pour retrouver le Boeing 777-200 ou du moins ses débris restaient infructueuses. Elles n’ont cessé d’être entendues, balayant désormais un vaste territoire allant de la mer de Chine méridionale aux eaux territoriales indiennes. La zone d’investigation couvre désormais près de 27.000 milles nautiques (près de 90.000 km2, soit quasiment la surface du Portugal). Douze nations, dont les Etats-Unis, la Chine et le Japon, participent aux opérations qui mobilisent 42 navires et 39 avions.