24/02/2014
Le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) aura besoin de pas moins de 2,2 milliards de dollars (1,6 milliard d'euros) pour apporter une aide humanitaire vitale à 85 millions de personnes en 2014, dont 59 millions d'enfants. Ces personnes vivent dans une cinquantaine de pays en conflit ou frappés par des catastrophes naturelles et d'autres situations d'urgence complexes.
« Je viens de rentrer du Soudan du Sud, le dernier des conflits à grande échelle à bouleverser la vie de millions d'enfants innocents. Plus de 400 000 enfants et leurs familles ont été déplacés par le conflit, et plus de 3,2 millions de personnes ont besoin d'assistance humanitaire, a déclaré le directeur des programmes d'urgence de l'UNICEF, Ted Chaiban, dans un communiqué de presse. La saison des pluies arrive et nous avons besoin de pré-positionner des fournitures et de renforcer les services essentiels. Nous avons besoin d'un financement d'urgence pour prévenir une catastrophe. »
Les médias relaient ponctuellement la situation critique de ces enfants en Syrie, Centrafrique et au Soudan du Sud. Mais beaucoup d'autres situations de crise exigeraient également un financement immédiat et une assistance humanitaire d'urgence, comme en Afghanistan, en Colombie, au Myanmar, en République démocratique du Congo, en Somalie, au Yémen, pour n’en citer que quelques-uns.
Le rapport Action humanitaire de l'UNICEF pour les enfants 2014 met en évidence les défis quotidiens auxquels sont confrontés les enfants dans les crises humanitaires, le soutien nécessaire pour les aider à survivre et à s'épanouir, et les résultats possibles, même dans les circonstances les plus difficiles.
« Les enfants sont toujours le groupe le plus vulnérable dans les situations d'urgence. Ils risquent fort d'être victimes de la violence, de l'exploitation, de la maladie et d'être négligés. Mais lorsque le soutien est disponible, nous pouvons améliorer leur vie », déclare l’UNICEF.
Les fonds recueillis par l'appel aideront également l'organisme à renforcer, avec ses partenaires, la capacité des communautés à faire face aux chocs des futurs conflits ou catastrophes naturelles, en permettant de consolider les systèmes nationaux de préparation et le développement de la résilience des communautés et de leurs enfants.
Qui ne pourrait être d'accord avec de tels objectifs ? Néanmoins, l'action et les partenariats de l'UNICEF posent un véritable problème aux catholiques et à toute personne attachée au respect d'une véritable écologie humaine : qu'il s'agisse de la "santé reproductive" (incluant des campagnes pour la contraception et l'avortement), des "droits à la sexualité" pour l'enfant sans que les parents aient leur mot à dire, ou de propagande autour de l'identité sexuelle et de la théorie du gender. Sans parler des récentes attaques de l'ONU contre le Saint-Siège…
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