Plus de 100 personnes ont trouvé la mort dans le village chrétien d’Izghe attaqué par des hommes soupçonnés d’appartenir à Boko Haram.
17/02/2014
Plus de 100 personnes ont été tuées, le 15 février dernier, dans le village à majorité chrétienne d’Izghe, situé au nord-est du Nigeria. Les hommes à l’origine de l’attaque appartiendraient à la secte islamiste Boko Haram, qui tente depuis plusieurs années d’instaurer un Etat islamiste dans le nord du pays (cf. Le Figaro).
« Soixante morts ont été enterrés et les autres doivent encore l'être », a déclaré le sénateur Ndume. « Les attaques (de Boko Haram) deviennent chaque jour plus fréquentes et plus meurtrières », a-t-il dit.
Selon un témoin qui a échappé au massacre, « les assaillants sont arrivés vers 21h30 à bord de six camions et pour certains en motos. Ils portaient des uniformes militaires. Ils ont demandé aux hommes de se rassembler à un endroit, et ils ont commencé à les taillader et les massacrer ».
« Le dernier massacre en date dans le nord du Nigeria ne me surprend plus parce que Boko Haram suit un schéma régulier visant à semer la terreur parmi la population », a indiqué à l’agence Fides Mgr Ignatius Ayau Kaigama, archevêque de Jos et président de la Conférence épiscopale nigériane. « Malheureusement, les autorités ont jusqu’ici échoué dans leur mission qui est d’assurer la paix et la sécurité aux Nigérians dans toutes les zones du pays ». A ses yeux, il existe des « groupes extérieurs au Nigéria » ou des « sympathies » pour ces groupes qui « rendent possible la poursuite de ces attaques ».
Selon un témoin qui a échappé au massacre, « les assaillants sont arrivés vers 21h30 à bord de six camions et pour certains en motos. Ils portaient des uniformes militaires. Ils ont demandé aux hommes de se rassembler à un endroit, et ils ont commencé à les taillader et les massacrer ».
« Le dernier massacre en date dans le nord du Nigeria ne me surprend plus parce que Boko Haram suit un schéma régulier visant à semer la terreur parmi la population », a indiqué à l’agence Fides Mgr Ignatius Ayau Kaigama, archevêque de Jos et président de la Conférence épiscopale nigériane. « Malheureusement, les autorités ont jusqu’ici échoué dans leur mission qui est d’assurer la paix et la sécurité aux Nigérians dans toutes les zones du pays ». A ses yeux, il existe des « groupes extérieurs au Nigéria » ou des « sympathies » pour ces groupes qui « rendent possible la poursuite de ces attaques ».