Le secrétaire d’Etat du Saint-Siège confirme le climat de grande réforme qui souffle sur les institutions de l’Eglise, tant au plan structurel que pastoral.
10/01/2014
Donner un nouveau visage à la Curie romaine, la débarrasser de ses « lourdeurs » pour qu’elle réponde à sa mission première : être au service de la mission de l’Eglise dans le monde : c’est l’objectif visé par le pape François et que Mgr Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat du Saint-Siège, compte bien suivre à la lettre.
Dans un entretien au quotidien catholique italien l’Avvenire, rapporté par Radio Vatican, le secrétaire d’Etat passe en revue divers grands sujets : de sa collaboration avec le Pape jusqu’au rôle de la diplomatie vaticane, en passant par le conflit syrien et les douloureux épisodes de l’affaire « Vatileaks » qui a empoisonné le Vatican pendant de longs mois.
« Mon stylene peut êtreque celui du Pape François, auquel je m’identifie profondément », déclare d’emblée Mgr Parolin. Et la Secrétairerie d’Etat, pour un bon renouveau de l’Eglise, devra assumer avec « une disponibilité totale la conversion pastorale » que celui-ci propose. Plus encore, ajoute-il, celle-ci devra devenir en quelque sorte un « modèle pour l’Eglise entière ».
Pour Mgr Parolin, il est indispensable que la Curie romaine devienne un « instrument sans lourdeur, moins bureaucratique et plus efficace, qui soit au service de la communion et de la mission de l’Eglise universelle et des églises particulières ». Certes, « il y a toujours un danger à abuser du pouvoir », et à ce danger, « la Curie n’y a pas échappé, et n’y échappe pas » reconnaît-il. D’où la nécessité d’accompagner ces réformes d’une « conversion pastorale permanente ».
Mais le secrétaire d’Etat tient à rappeler que, contrairement à « l’image exclusivement négative » que « certains coups de plume hâtifs et violents » veulent faire entendre, la curie romaine a eu et a encore en son sein de saints hommes. En définitive, ajoute-t-il, nous avons besoin de « travailler dur pour devenir plus humains, plus accueillants, et plus évangéliques, comme le veut le Pape François ».
A propos de l’affaire Vatileaks, « une période douloureuse » qu’il espère terminée, Mgr Parolin souligne qu’elle a fait « souffrir de façon injuste Benoît XVI », et « a scandalisé de nombreuses personnes »…
Lire la suite de l’entretien sur le site de Radio Vatican :
http://fr.radiovaticana.va/news/2014/02/09/mgr_parolin_:_la_secrétairerie_detat_doit_devenir_un_«_modèle_»_pour/fr1-771683
I.C