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GPA : encore une histoire sordide en Géorgie

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Isabelle Cousturié ✝ - Le Temps - publié le 04/02/14

Le journal suisse Le Temps relate la triste aventure d’une fillette victime d’une sordide histoire commerciale entre la mère commanditaire et sa soi disant « mère porteuse »

04/02/2014

Comme en France… En Suisse, la gestation pour autrui (GPA) est interdite mais des couples n’hésitent pas, via Internet où les agences de « ventres à louer » pullulent,  à charger une femme vivant à l’étranger de porter leur enfant. C’est le cas en Géorgie  où près de 20% de la population totale se trouve en situation d’extrême pauvreté et la GPA commerciale y est autorisée.

Car la GPA, c'est en effet bel et bien faire du commerce avec le lien mère-enfant. Peut-on encadrer cette pratique ? Voici un cas aussi problématique qu’emblématique prouvant hélas le contraire :

En Géorgie, rapporte Valérie de Graffenried sur le site du quotidien suisseLe  Temps,  le Service social international (SSI), qui intervient principalement dans des cas de conflits familiaux transnationaux et de protection internationale de l’enfant, a dû retrouver la mère porteuse d’une fillette née en Géorgie. La mère commanditaire, âgée, a voulu faire croire qu’il s’agissait de son enfant, mais l’ambassade de Suisse a décelé l’arnaque.

Le cas a été signalé aux autorités cantonales compétentes pour clarifier la question des droits parentaux. Pendant plusieurs semaines, le couple a dû rester à Tbilissi. L’enfant était apatride. Un passeport suisse provisoire lui a finalement été délivré, «concernant une mère porteuse». Une fois en Suisse, la fillette a qui plus est été retirée à ses "parents" pendant quelques temps, les «capacités parentales» du couple ayant été mises en doute.

Lire toute l’histoire de la fillette directement sur le site :
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/9d7e6f68-8c09-11e3-809d-1d961303d69a/Un_cas_probl%C3%A9matique_en_G%C3%A9orgie

Ce cas n’est pas un cas isolé. Le phénomène prend même de l’ampleur, au point qu’en novembre dernier, le Conseil fédéral a pour la première fois publié un rapport sur le phénomène de la maternité de substitution, rapporte Valérie de Graffenried dans un autre article paru le même jour. Elle  commente « Malgré certaines situations ubuesques, l’enfant n’est au final quasiment jamais retiré à ses «parents d’intention». Pour son propre bien. Le Conseil fédéral juge la situation actuelle «insatisfaisante». Pire, il la qualifie d’«irritante» ».

Selon ce rapport, ces situations révèlent souvent de sordides histoires de trafics d’enfants et d’exploitation de femmes pauvres louant leur ventre par détresse financière. Chaque année, plusieurs centaines de couple français vont eux aussi acheter littéralment un bébé à l'étranger, bien que ce soit tout aussi immoral qu'illégal.

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