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9e Marche pour la Vie : un retentissement européen

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Marine Soreau - publié le 20/01/14
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Revigorés par l’exemple espagnol, les manifestants ont été près de 40 000 à clamer leur « oui » à la vie dans les rues de Paris. Un succès pour un sursaut des consciences face à la « culture de mort ».

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L’Espagne, en limitant le droit à l’avortement (cf. Aleteia), leur a donné bon espoir ! C’est donc aux couleurs du drapeau espagnol – rouge et jaune – que des milliers de Français ont marché pour la vie, ce dimanche 19 janvier à Paris. (cf notre reportage Aleteia).

 

Parmi eux, venus les soutenir, une présence exceptionnelle de personnalités et délégations venues de toute l’Europe (Italie, Pays-Bas, Pologne, Hongrie, Irlande, Portugal, Allemagne…) et notamment d’Espagne, avec une forte délégation de députés, sénateurs et représentants des grandes associations familiales et pour le respect de la vie (cf. En marche pour la vie).

Encore une fois, la guerre des chiffres a fait rage : 40 000 manifestants selon les organisateurs, 16 000 selon la police, ont arpenté les rues de Paris à la veille de l’examen à l’Assemblée nationale du projet de loi égalité hommes-femmes qui pense supprimer la notion de détresse pour recourir à l’IVG et étendre le délit d’entrave à l’IVG.

« Le gouvernement a proposé une régression très lourde de conséquence en supprimant le critère de détresse dans l’avortement », a réagi Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita sur Famille Chrétienne. « Le risque est que l’on dénie la souffrance des femmes enceintes et les difficultés qu’elles rencontrent. (…) En enlevant ce critère de détresse on laisse entendre que l’avortement est banal. (…) Il faut résister à la loi qui s’aggrave et donner aux alternatives à l’avortement toutes leurs chances et puis,  progressivement, grâce à l’évolution culturelle l’avortement deviendra désuet ».

« En supprimant la notion de détresse, on crée un droit à l’avortement qui n’est pas acceptable », explique pour sa part Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune. « On ouvre la porte aux avortements eugéniques, aux choix de l’enfant à la carte. D’ores et déjà, 97 % des enfants porteurs de Trisomie 21 sont exterminés », explique-t-il à La Croix.

Les organisateurs de la Marche ont salué un « grand succès ». Le chiffre de 40 000 manifestants est « un record pour ce rendez-vous annuel organisé depuis dix ans ». La Marche pour la vie salue notamment le soutien de deux personnalités emblématiques : le pape François et Jane Roe, égérie de la légalisation de l’avortement aux Etats-Unis (arrêt de la Cour suprême de 1973 Roe /Wade (cf. En marche pour la vie).

Le pape François, par l’intermédiaire du nonce apostolique en France, Mgr Luigi Ventura, avait en effet apporté son soutien à cette 9e Marche pour la vie. Il avait souhaité saluer « les participants à cette marche » et les inviter « à maintenir vive leur attention pour ce sujet si important ». (cf. Le Figaro).

Plusieurs évêques ont aussi tenu à marcher avec les manifestants. Parmi eux, le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon et Primat des Gaules, y participait pour la première fois. « 200 000 petites vies supprimées chaque année, je crois que c’est la plus grande souffrance de notre pays », a-t-il affirmé devant les caméras de KTO.

« Aujourd’hui, il s’agit d’un droit tout simplement », a-t-il déploré. « On dit très tranquillement que chacun peut disposer de son corps. Ce n’est pas tellement son corps, c’est une vie nouvelle qui a commencé. Il y a un changement profond, violent, très violent. Je suis heureux de venir y dire clairement “non”. C’est quelque chose de grave, de profond, qui change en profondeur une société, qui la blesse profondément ».

En marge de cette manifestation, quelques 200 à 300 personnes pro-avortement ont organisé une contre-manifestation avec les slogans suivants : « mon corps, mon choix, à bas le patriarcat », « Mon corps m’appartient »….

A l’exception de 2013, où elle avait rejoint la Manif pour tous, la Marche pour la vie est organisée chaque année depuis 2005 par une quinzaine d’associations autour de la date anniversaire de la loi Veil de 1975, qui a légalisé l’interruption volontaire de grossesse en France.

 

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