L’Assemblée des ordinaires catholiques de Terre Sainte accueille « chaleureusement » la nouvelle de la visite du Pape à Amman, Bethléem et Jérusalem.
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Alors que le pape François a annoncé sa visite en Terre Sainte, du 24 au 26 mai 2014, l’Assemblée des ordinaires catholiques de Terre Sainte ont fait part de leur « joie » dans un communiqué (cf. site Romandie).
Les évêques représentants les différentes communautés catholiques du pays (romaine et orientales) ont accueilli « chaleureusement » la nouvelle de cette visite dont le but principal est « de répandre et promouvoir l'Amour, la coopération et la paix parmi tous les habitants de la région », affirment-ils.
Les évêques relèvent aussi le caractère oecuménique du prochain pèlerinage du pape afin d’illustrer le désir d'unité de toutes les Eglises. Ce voyage vise aussi à promouvoir « de meilleures relations entre les fidèles des différentes religions et faire avancer l’oeuvre oecuménique parmi les chrétiens des différentes Eglises », selon leur communiqué.
Par ailleurs, le président palestinien Mahmoud Abbas, qui avait convié le pape à venir en Terre Sainte lors d'une récente visite à Rome, a salué lui aussi cette visite du pape. Il a « souligné l'importance de cette visite dont nous espérons qu'elle apportera des bienfaits et la paix à notre peuple palestinien souffrant de l'occupation » israélienne, selon un communiqué publié sur l'agence officielle palestinienne Wafa (cf. L’Orient Le Jour).
Selon l’AFP, « l'Eglise catholique de Terre sainte apparaît soucieuse d'éviter toute récupération politique du voyage de François de la part d'Israël comme des Palestiniens. Ces dernières semaines, la presse israélienne a fait état d'une déception des autorités en raison de la brièveté de ce voyage ».
Les chrétiens arabes sont quelque 180 000 en Terre sainte, 120 000 en Israël et 60 000 dans les Territoires palestiniens, soit une très petite minorité, selon les estimations du Patriarcat latin (catholique romain) de Jérusalem. Les chrétiens non arabes en Israël (immigrés, Russes orthodoxes, juifs convertis, entre autres) – difficiles à recenser– seraient environ 250.000, selon les estimations du Patriarcat.