Féministes ou terroristes ? Les Femen ont choisi la période de Noël pour multiplier les agressions contre la foi des chrétiens.
Une nouvelle action exhibitionniste « ordinaire » du groupe des Femen sur la place Saint-Pierre à Rome, le 19 décembre, a été suivie le lendemain, vendredi 20, à Paris, par une profanation sans précédent : une militante Femen s’est introduite dans l’église de la Madeleine pour y mimer un avortement et uriner sur l’autel. Au même moment, le groupe postait ce tweet : « NOËL EST ANNULÉ du Vatican à Paris! Sur l’autel de l’église de la Madeleine la Sainte Mère Éloïse a avorté de Jésus. »
Le père Bruno Horaist, curé de l’église de la Madeleine, a porté plainte contre cet acte qui a suscité de nombreuses condamnations sur Twitter
Quelques jours plus tard, le 25 décembre, c’est au tour de la cathédrale Saint-Pierre-Sainte-Maris de Cologne d’être assaillie par une activiste aux seins nus, en pleine Messe de Noël.
Cette nouvelle série de provocations haineuses dans une période censée représenter la paix a conduit la députée UMP Valérie Boyer à écrire au ministre de l’Intérieur. Dans sa lettre, elle somme Manuel Valls d’informer les Français sur « les modes de financement de l’association Femen, la nature des revenus de leurs membres notamment les éventuelles prestations sociales qui leur sont octroyées, et s’il considère que les troubles à l’ordre public engendrés par ce mouvement sont acceptables au nom d’une liberté d’expression qui ne respecterait plus les croyances intimes de chacun ».
Déplorant le peu d’informations juridiques sur le site internet du mouvement des Femen, Valérie Boyer rappelle qu’une journaliste infiltrée a déclaré avoir découvert que les militantes ukrainiennes seraient rémunérées 1 000 dollars par mois, ce qui n’en fait pas de simples activistes "bénévoles".
Le vaticaniste Andrea Tornielli a réagi lui aussi à ces derniers événements, notamment sur l’affaire de la cathédrale de Cologne. Sur son blog, il fustige les militantes Femen, affirmant que leur comportement ne relève en rien d’une « protestation retentissante » sinon d’une véritable désacralisation « qui frappe au cœur les chrétiens au moment où ils célèbrent la messe dans la nuit de Noël. Ce ne sont bien entendu pas des attaques comparables aux bombes qui endeuillent les messes et les célébrations dans d’autres pays, où pour les chrétiens, aller à l’église signifie risquer leur vie, mais cela procède d’une violence réelle dans des gestes qui devraient provoquer un sursaut de rébellion même parmi ceux qui ne sont pas chrétiens, ou qui sont non croyants ».
Femen : elles ont multiplié les provocations et les profanations à Noël
THOMAS SAMSON
Solène Tadié - publié le 27/12/13
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