Ils étaient près de 30 000 à Versailles, 3000 à Blois et 1500 à Montpellier, signe que « la Manif Pour Tous mobilise toujours », comme le titre Le Figaro après le succès de ces mobilisations le 15 décembre après-midi (vidéo de la mobilisation).
Le cortège versaillais s’est élancé vers 15h30 derrière une banderole annonçant la colère des familles : « Familles attaquées = société en danger ». Sur Facebook, La Manif Pour Tous a posté des photos de la foule réunie à Versailles, Blois et Montpellier.
La veille, samedi 14 décembre, à Bordeaux, un défilé motorisé à réuni près de 200 véhicules sur les boulevards. « A 16h, le cortège occasionnait de sérieux ralentissements sur les boulevards de Bordeaux, sur des axes déjà chargés d'automobilistes venus faire leurs achats de Noël », rapporte le journal Sud-Ouest.
Forte de toutes ces mobilisations réussies, La Manif Pour Tousannonce un nouveau rendez-vous, européen cette fois-ci, le 2 février prochain à Paris et dans les grandes capitales européennes. Tous les mouvements européens de défense de la famille se mobilisent !
L’objectif de la Manif Pour Tous est toujours le même : lutter contre la « familiphobie » du gouvernement face aux décisions relatives à la PMA, la propagande du genre à l’école ou encore la réduction du congé parental. Dernière nouveauté du gouvernement : l’annonce par le ministre des Droits des femmes, Mme Najat Vallaud Belkacem, d’une réflexion du gouvernement sur l’individualisation de l’impôt sur le revenu (cf. Le Figaro).
Jean-Frédéric Poisson, président du PCD et député des Yvelines, s’est indigné de cette proposition. « Ce gouvernement déteste la liberté et la famille », affirme-t-il, fustigeant ces « nouvelles manières de ruiner le pouvoir d’achat des ménages », de « s’introduire dans la vie de famille et dans les choix de vie des couples ». Il invite « le gouvernement à faire preuve de plus de considération pour le travail des femmes qui choisissent de s’occuper à plein temps de leurs enfants » et rappelle que « la société profite grandement de ce temps consacré à l’éducation des enfants, qui favorise la solidité de la famille, la stabilité sociale mais aussi la baisse de la délinquance, de la désespérance des jeunes et de l’échec scolaire ».
Pendant ce temps-là, le gouvernement continue à arrêter des veilleurs pacifiques. Dans la nuit de vendredi à samedi : « 52 veilleurs ont été interpellés dans la capitale pour être conduits au commissariat. De 300 à 400 d'entre eux s'étaient réunis place de la Bourse pour lire philosophes et littérature, sur le thème “économie et dignité” », rapporte Le Figaro.
Le quotidien annonce notamment qu’une plainte avec constitution de partie civile va être déposée par les 52 veilleurs arrêtés en juin dernier contre des policiers pour « faux en écriture publique ». « Pour justifier les interpellations, les policiers ont prétendu et écrit que les “veilleurs” n'avaient pas leurs papiers d'identité. Or c'est faux : tous avaient leurs papiers sur eux, ainsi que des dizaines de vidéos l'attestent et que le mentionne paradoxalement le PV de vérification d'identité ! » Sur ces documents, rapporte Le Figaro, la case « étant dans l'impossibilité de justifier son identité » est cochée, tandis que sur le même feuillet le numéro de la carte d'identité et toutes ses données sont déclinés.
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