Le 10 décembre, cette résolution encourageant l’avortement et l’idéologie du genre et qui avait été renvoyée en commission, sera de nouveau proposée au vote des députés.
Ce fut une victoire de courte durée : le 22 octobre dernier (cf. Aleteia), le Parlement européen renvoyait en commission la proposition de « résolution sur la santé et les droits sexuels et génésiques » présentée par Edite Estrela, député européen du Portugal. Une résolution qui fait notamment la promotion de l’avortement, de l’idéologie du genre…
Le 10 décembre, la résolution Estrela sera présentée une nouvelle fois au vote en séance plénière au Parlement européen. Et ce, malgré des vices de procédures (cf. Aleteia) qui n’ont pas été pris en compte, explique l’initiative européenne « Un de nous » qui demande l’arrêt du financement par l’Union européenne des programmes menaçant l'être humain déjà conçu.
Les responsables de cette initiative citoyenne européenne invitent à se mobiliser jusqu’au 10 décembre pour interpeller tous les parlementaires français européens afin qu’ils se mobilisent contre ce texte. « Tout est encore possible car le résultat du vote s’annonce serré », affirment-ils. « D’après des observateurs européens, plusieurs parlementaires ne se sont pas encore prononcés sur ce texte ».
La marche à suivre est à découvrir sur le site de la Fondation Jérôme Lejeune, qui participe à l’initiative « Un de Nous » : http://www.fondationlejeune.org/blog/6-bioethique/549/acte-ii-de-l-offensive-contre-l-embryon-en-europe-le-10-decembre
« Le Parlement européen n'a aucune légitimité pour décider des sujets liés à la Famille, la Santé ou l'Éducation, tels qu'ils sont traités par ce texte », dénonce de son côté La Manif Pour Tous, qui demande à tous les parlementaires européens de faire barrage à cette résolution. Elle invite à se connecter sur le site suivant pour alerter son député et demander de faire barrage à cette résolution : http://www.deputespourtous.com/europe/
Enfin, dans une lettre ouverte aux membres du Parlement européen au sujet du rapport Estrela, le président de la FAFCE (Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe), Antoine Renard, fait part de son « indignation » devant ce texte. Il évoque notamment « les droits des parents bafoués au sujet de l’éducation sexuelle », une promotion du droit à l’avortement et une « mise à mal » du « droit à l’objection de conscience pour le personnel médical ».
« Ce texte n’est pas digne de l’Union européenne, il n’est pas digne de ses citoyens », écrit-il. « A l’approche des élections nous pouvons vous assurer que les familles sont particulièrement attentives à vos agissements en tant qu’élus et ne manqueront pas d’en tenir compte au moment de se rendre aux urnes ».