Dans le cadre d’un grand projet avec la Bodleian Library d’Oxford, la Bibliothèque du Vatican numérise ses plus précieux textes bibliques et manuscrits
04/12/2013
La Bibliothèque Vaticane et la Bodleian Library d’Oxford se sont associées pour mettre en ligne les textes bibliques les plus rares et les plus fragiles : premier maillon d’une longue chaine de travail de numérisation qui s’étendra, au fil du temps, à une quantité d’autres ouvrages minutieusement choisis par un comité d’experts.
« Il s'agit de la phase initiale d'un important projet commun sur quatre ans », précise le Service information du Vatican (visnews).
Pour la sélection et mise en ligne de ce premier lot de pièces aussi précieuses que rares, les spécialistes ont tenu compte « des exigences de la recherche et des conditions dans lesquelles se trouvent ces manuscrits juifs et grecs ou ces incunables », et de l’avis des restaurateurs des deux institutions.
Parmi les bibles et les commentaires bibliques déjà accessibles sur Internet : « Une Bible de Gutenberg, une Bible juive du 15ème siècle magnifiquement enluminée en provenance de la péninsule ibérique et une copie du commentaire du 12e siècle de Maïmonide sur l’ensemble de la Michna, écrit de la main du philosophe », lit-on sur le New York Times.
Plus de 1,5 millions d’autres pages et manuscrits, en grec et hébreux, des incunables du 15ème siècle et premiers livres imprimés, religieux et profanes, viendront s’ajouter à ce premier lot.
Le site propose des images en HD, accessibles gratuitement, avec la possibilité de les agrandir à la taille souhaitée pour permettre de les étudier de manière détaillée.
Le projet, placé sous la houlette de l'Archevêque de Canterbury, Rowan Williams, et de l'Archiviste Bibliothécaire de la Sainte Eglise Romaine, Mgr Jean-Louis Bruguès, comprend un blog avec des articles sur les techniques de restauration et de digitalisation, en anglais et en italien.
Tout le projet de numérisation des œuvres conservées dans les deux bibliothèques (qui ne comprend pas tous ce qu’elles contiennent) est soutenu à hauteur de 3,2 millions de dollars par la Fondation Polonsky, précise le New York Times.
Avec la collaboration d' Elisabeth de Lavigne