Sept prêtres ont été ordonnés le 25 novembre dans la cathédrale à moitié détruite de Palo, sur l’île de Leyte.
28/11/2013
« Nous avons peut-être tout perdu, mais notre foi est plus forte que jamais. Aucune épreuve, aucune tempête, aucun typhon ne pourront détruire notre détermination à avoir foi en Jésus-Christ… », a déclaré le Père Amadeo Alvero au service Information de la Conférence épiscopale philippine, CBCP News.
Un peu plus de deux semaines après le passage du typhon qui a semé mort (5.200 morts selon un dernier bilan) et destruction sur l’archipel, les 8 et 9 novembre dernier, les églises et institutions religieuses, qui ont également beaucoup souffert, tentent de se ressaisir par des gestes concrets.
A Palo, située sur l’île de Leyte, au sud de la ville de Tacloban, entièrement sinistrée, Eglises d’Asie rapporte l’ordination de sept prêtres dans une cathédrale à ciel ouvert : le toit de l’édifice, qui date des années 60, n’a pas résisté aux bourrasques, et devant le maître-autel de style baroque, l’image de ces sept nouveaux prêtres en train de recevoir leur ordination des mains de leur archevêque, Mgr John Du, était un « signe visible de grande espérance en l’avenir », souligne le père Alvero.
Un abri provisoire protégeait le grand autel des intempéries et du soleil.
A ce jour, il semblerait qu’aucun prêtre, religieux ou religieuse n’ait été tué dans le passage du typhon. Mais le conditionnel reste de rigueur tant les données sont incomplètes.
Interrogé sur le relèvement de la cathédrale et de toutes les églises détruites, le P. Alvero s’est montré prudent. « Où trouver les fonds nécessaires alors même que chacun ici est une victime ? », s’est-il interrogé, rappelant que la ville de Palo était détruite à 95%.
I.C