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FIV : un parcours traumatisant et 77 % d’échecs

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Marine Soreau - publié le 28/11/13

Zenit publie le témoignage de Miriam Zoll, auteur américaine, qui a elle-même vécu le traumatisme de l’échec de plusieurs fécondations in Vitro (FIV).

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Désirant un enfant à 40 ans, Miriam Zoll, auteur, professeur et avocat aux Etats-Unis, a recours à la Fécondation in vitro (FIV). Quatre essais… quatre échecs. Utiliser des moyens scientifiques pour devenir parents est une route « constellée de pièges à serpents et d’huiles combustibles », écrit-elle dans son livre « Cracked Open :Liberty, Fertility and the Pursuit of High Tech Babies (2013) » (« La brisure : la liberté, la fertilité, et la recherche de bébés High-Tech »). Selon l'auteur, la pratique de la FIV est aujourd’hui « confrontée à 77 % d'échecs ».  

Miriam Zoll « décrit le traumatisme émotif et les crises de son couple dans ce parcours », rapporte l’agence Zenit

L’expérience de Miriam Zoll a fait la couverture du New York Times, rapporte encore Zenit : « La science médicale a fait de grands pas, en sauvant la vie de tant de personnes. Mais quand il s’agit de technologies pour la reproduction assistée, la science échoue beaucoup plus qu’on le croit », affirme-t-elle dans un éditorial publié le 11 septembre dernier.

Depuis 20 ans en France, environ 200 000 enfants sont nés par FIV, dont 50 000 avec donneurs (cf. Alliance Vita). Mais avoir un enfant par FIV relève souvent du parcours du combattant.

Alliance Vita
évoque notamment « la lourdeur de ces techniques physiques et morales qui laissent près de la moitié de ceux qui y ont recours sans enfant » et cite le témoignage de la journaliste Brigitte-Fanny Cohen, auteur de « Un bébé mais pas à tout prix. Les dessous de la médecine de la reproduction » : « Et je crois qu’il [son mari] n’en peut plus d’aller se masturber dans un placard à balai. Il ne dit rien mais il va craquer. Et moi, je ne supporte plus l’idée de faire un bébé avec du sperme. Car depuis longtemps je n’ai plus le sentiment de faire un bébé avec mon mari. L’homme, dans la FIV, est réduit à l’état de sperme. Il donne ses spermatozoïdes. Un point, c’est tout. […] À tel point que j’ai parfois l’impression étrange et désagréable de fabriquer un bébé avec le médecin plutôt qu’avec mon compagnon. La femme, le sperme du mari et le gynécologue : voilà la nouvelle sainte trinité. » (Cohen, 2001, p. 97).

Et les témoignages ne manquent pas pour dire le stress, les déceptions et les problèmes de couples qui résultent de ces parcours vers la FIV (cf. Le Monde, Le Nouvel Observateur). Sans compter les problèmes, notamment éthiques, qui se posent : masturbation, congélation d’embryons, réduction embryonnaire, grossesses multiples, prématurité, conséquences mal connues sur les enfants (physiques, psychologiques…).

« L’Église, défendant les droits du vivant non encore né, met en garde contre cette pratique et invite les couples à réfléchir au-delà de la souffrance immédiate », rappelle Le Cler amour et famille. « Pour l’Église, la paternité et la maternité ne peuvent pas être seulement la conséquence d'un "techniquement et médicalement possible". Est ce souhaitable que la médecine se substitue ainsi à l'acte conjugal, sa fragilité, ses limites ? On peut répondre "oui" dans l'immédiateté des souffrances vécues. On peut répondre "non" en osant un regard à plus long terme tant sur le plan personnel que sur le plan social ».

Tags:
BioéthiqueGPA
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