Mais le long discours de Jésus sur le Jugement dernier (Mt 25) est de loin le plus significatif :
« Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. Ils répondront aussi : Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t’avons-nous pas assisté ?
Et il leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne les avez pas faites ».
Troisième mythe : «Seuls 144 000 justes iront au Paradis.»
Les Témoins de Jéhovah considèrent qu’il existe deux issues possibles pour les justes : le Ciel, réservé à 144 000 élus et la terre, transformée en Paradis pour les autres justes, qui vivront sous le commandement de Dieu et des élus.
Or, que nous dit la Bible ? Celle-ci fait état d’une séparation entre les bons et les mauvais :
« Ainsi en sera-t-il à la consommation du siècle: les anges sortiront et sépareront les méchants d’avec les justes, et ils les jetteront dans la fournaise du feu; c’est là qu’il y aura les pleurs et le grincement de dents » (Mt 13: 49-50).
Si la parabole du Bon grain et de l’ivraie (Mt 13 :24-30) nous livre une image claire de la séparation entre les bons et les mauvais, la Bible ne fait en aucun cas mention de l’existence de chrétiens de première et seconde classe, et dont les destins divergeraient.
Au contraire, nous sommes tous appelés à une espérance unique et à un destin commun. Tous ceux qui seront fidèles à Jésus recevront « à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu » (Ap 2:7).
Dans son Discours de la Cène, Jésus fait cette promesse : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place.
Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi » (Jn14:2)
Quatrième mythe : « Marie n’est pas la Mère de Dieu.»
Il est bien connu que les Témoins de Jéhovah nient la Trinité, et par là-même, la divinité du Christ. Si Jésus n’est pas Dieu, alors Marie ne peut être appelée Mère de Dieu. En effet, les témoins de Jéhovah considèrent que « les fondements de la dévotion à Marie remontent à l’an 431, quand le Concile d’Ephèse la proclama ‘Mère de Dieu’ ».
Or, la Bible affirme d’une part que Marie est mère de Jésus : « Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qui est appelé Christ » (Mt 1:16), mais également que Jésus est Dieu, à plusieurs reprises. Saint Thomas s’est en effet exclamé, après la résurrection du Christ : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jn 20:28).
Mais ce passage est particulièrement révélateur : « La grâce de Dieu…nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus Christ » (Tt 2:12-13).
Nous comprenons dès lors les raisons pour lesquelles Marie est appelée Mère de Dieu, dès les premiers siècles de l’Église.
Plus précisément, les catholiques ne croient pas que Marie soit la Mère de Dieu, dans le sens où elle aurait été à l’origine et donc antérieure à Dieu. Ils l’appellent ainsi parce qu’elle est la Mère de Jésus, qui est Dieu véritable, et homme véritable.