Ce terrible bilan de l'intervention américaine et de la guerre intestine est la conclusion d'une étude publiée par la revue scientifique américaine Plos Medicine.
Un demi-million de morts civils en Irak depuis l’invasion de 2003 : c’est le chiffre exorbitant donné par une étude américaine publiée le 15 octobre dernier. Et qui compte autant les personnes mortes à l’issue d’une violence directe qu’indirecte (manques sanitaires, d’hygiène, de transport ou de communication).
« Les chercheurs ont sondé des adultes de quelque 2 000 foyers installés dans une centaine de régions à travers l’Irak et les ont interrogés sur les circonstances de la mort de personnes de leur entourage », rapporte Le Figaro.
« Selon ces données appliquées à l'ensemble du pays, les chercheurs ont pu estimer que 461 000 Irakiens ont succombé aux violences ou à ses conséquences entre l’invasion de mars 2003 et la mi-2011. Les violences – combats, attentats, assassinats – sont responsables de 70 % de ces décès. Le dernier tiers est imputable aux facteurs indirects du conflit ».
L’étude a été publiée par la revue scientifique américaine Plos Medicine, spécialisée dans le domaine de la santé, de la médecine et de la biologie. La violence endémique et les conditions de vie précaires ont encore alourdi ce bilan pendant les années 2012 et 2013.
M.S.
« Les chercheurs ont sondé des adultes de quelque 2 000 foyers installés dans une centaine de régions à travers l’Irak et les ont interrogés sur les circonstances de la mort de personnes de leur entourage », rapporte Le Figaro.
« Selon ces données appliquées à l'ensemble du pays, les chercheurs ont pu estimer que 461 000 Irakiens ont succombé aux violences ou à ses conséquences entre l’invasion de mars 2003 et la mi-2011. Les violences – combats, attentats, assassinats – sont responsables de 70 % de ces décès. Le dernier tiers est imputable aux facteurs indirects du conflit ».
L’étude a été publiée par la revue scientifique américaine Plos Medicine, spécialisée dans le domaine de la santé, de la médecine et de la biologie. La violence endémique et les conditions de vie précaires ont encore alourdi ce bilan pendant les années 2012 et 2013.
M.S.