L’Organisation internationale du travail (OIT) souligne que cette réduction touche beaucoup plus les filles que les garçons.
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Tout d’abord qu’est ce que le travail des enfants ? Réponse de l’OIT: « C’est un travail qui prive les enfants de leur enfance, de leur potentiel et de leur dignité, et nuit à son développement physique et mental ».
Dans cette optique, l’organisation internationale du travail estime que par rapport à l’an 2.000, « des progrès ont été faits mais sont encore trop lents ». Selon son dernier rapport, publié le lundi 23 septembre, sachant que « plus de la moitié des 168 millions d’enfants qui travaillent dans le monde sont encore engagés dans des activités dangereuses, activités qui mettent directement en péril leur santé, leur sécurité et leur développement moral ».
Néanmoins, la tendance est bonne, relève l’organisation, puisque le nombre d’enfants forcés à des travaux dangereux dans le monde a baissé d’un tiers, passant de 85 millions, contre les 171 millions en 2000. L’essentiel des progrès a été réalisé entre 2008 et 2012.
Le rapport identifie un certain nombre d’actions qui ont permis de réaliser ces progrès : les choix politiques et les investissements qui les accompagnent en matière d’éducation et de protection sociale: la détermination politique des gouvernements, le nombre croissant de ratifications des deux conventions de l’OIT concernant le travail des enfants; des choix politiques forts et des cadres législatifs solides, notamment dans les régions d’Asie-Pacifique (où est enregistré le plus grand nombre d’enfants qui travaillent mais où l’OIT enregistre le plus fort recul) , d’Amérique latine et Caraïbes et d’Afrique subsaharienne.
En ligne générale: L’incidence du travail des enfants est plus élevée dans les pays pauvres, mais les pays à revenu intermédiaire ont les plus gros effectifs d’enfants qui travaillent. Le travail des enfants a reculé de 40 % chez les filles depuis 2000, contre 25 % chez les garçons. Et l’agriculture reste de loin le secteur qui emploie le plus d’enfants au travail (98 millions d’enfants, soit 59 %.
Ces dernières estimations de l’OIT sont publiées quelques jours avant la Conférence mondiale sur le travail des enfants qui se déroulera à Brasilia du 8 au 10 octobre prochain.
I.C