Dans l’avion pour le Brésil, le Pape a demandé aux journalistes de l’aider dans son combat contre la « culture du rejet » qui fragmente la société.
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« Vraiment je ne donne pas d’interviews, parce que… je ne sais pas… je ne peux pas, c’est comme ça… pour moi c’est un peu pénible ( ..) » (Pape François)
Dans l’avion qui le menait lundi au Brésil pour les 28èmes Journées mondiales de la jeunesse, le pape François a rencontré les journalistes embarqués à bord mais n’a pas eu d’interview avec eux. Ils étaient environ 70, entre journalistes, cameramen et photographes. et le pape a pris le temps de les saluer un à un.
Après les avoir remercié de leur présence, il a tenu à leur rappeler l'importance qu’il donnait à cette rencontre des JMJ, et son espoir d'une société capable d'unir les forces de la jeunesse, l'expérience des adultes et la sagesse des personnes âgées (VIS)
« Ce voyage est parfait pour rencontrer des jeunes non détachés du concret, sur leur propre terrain social. Lorsque nous écartons les jeunes, nous commettons une injustice, nous les privons de leurs attaches à une famille, à une nation, à une culture ou à une foi. II nous faut les aider, et ne pas les isoler dans la société, car ils sont vraiment l’avenir d’un peuple. Et s’ils représentent l’avenir c’est parce qu’ils ont de l’énergie, ils sont jeunes, ils vont de l’avant. »
« Mais à l’autre bout de la vie, il y a aussi les personnes âgées, (…) qui ont la sagesse, la sagesse de la vie, la sagesse de l’histoire, la sagesse de la patrie, la sagesse de la famille, et nous avons besoin de cela ! C’est pour cela que je vous dis que je vais à la rencontre des jeunes, mais dans leur tissu social, et avec les personnes âgées. »
«C’est vrai que la crise mondiale ne fait pas de bonnes choses pour les jeunes (…) Nous courons le risque de nous retrouver avec une génération sans emploi, alors que la dignité de l’homme se fonde sur le travail, sur son gagne-pain. En ce moment, les jeunes sont en crise, et nous nous sommes un peu aussi habitués à cette culture du ‘rejet’. On le fait trop souvent avec les personnes âgées, et désormais on le fait avec ces nombreux jeunes au chômage (…) Nous devons faire un effort pour porter tout le monde à la société. C’est un peu le sens de que je veux donner à cette visite aux jeunes, aux jeunes dans la société. (…) »
Lire aussi : « Le travail source de la dignité pour les jeunes » (Osservatore Romano)