Dans l'éditorial de cette première newsletter, Benoit Pénicaut annonce :
Nouvelles contributions, revue de presse, projets concrets : vous y retrouverez chaque semaine ce qui fait l’actualité de l’écologie humaine.
Ce « numéro zéro » vient deux semaines après la journée de lancement, où 475 personnes sont venues de toute la France pour fonder le Courant.
Les 43 groupes de travail qui se sont réunis pendant l’après-midi de la journée de lancement ont donné lieu à des constats sans concession. Il s’agit désormais d’être force d’entraînement et de proposition afin de promouvoir une écologie humaine au niveau local dans tous les domaines de la société.
Dans le foisonnement d’initiative, nous vous proposons de découvrir chaque semaine une expérience, un projet d’acteurs partis-prenantes du courant sur le terrain.
En outre, pour alimenter la réflexion, plusieurs contributions sur les différents thèmes vous sont proposées. Puissent-elles être génératrices d’idées, de débat, de discernement propice à l’engagement de chacun.
Enfin, notre newsletter se permettra de vous recommander des articles de presse, et des actus vues sur le web susceptibles d’intéresser, d’interpeller, d’amuser ceux qui se sentent concernés par la promotion d’une écologie humaine.
Cette semaine sur le site du courant pour une Ecologie humaine :
Pas moins de huit acteurs du courant ont pris la plume pour penser l’écologie humaine dans leur domaine d’activité.
Sur le thème de l’engagement associatif, Augustin Laudet , qui fut responsable de la mobilisation Ile de France de la Manif pour tous, nous livre ses réflexions sur son engagement dans la Cité, tandis que Erwann le Morhedec, alias « Koztoujours », propose des pistes pour dépasser notre culture politique « antagoniste » afin d’aller vers une « société de considération ». A suivre !
En économie, deux contributions cette semaine pour envisager les liens entre écologie humaine et écologie environnementale : le journaliste Patrice de Plunkett affirme ainsi qu’il existe des convergences fortes entre ces deux écologies dans leur dénonciation commune de l’ultralibéralisme ; Guillaume Emin, analyste financier, développe quant à lui l’idée que l’épuisement des énergies fossiles aura une incidence cruciale sur les conditions du travail humain.
« N’y-a-t-il pas autre chose que la force au fondement du droit ? » Pour Nicolas Mathey, il est évident que l’écologie humaine ne peut se satisfaire d’un droit qui méconnaît les besoins de la personne. Il propose des pistes vers une justice « ancrée dans le réel » et non plus seulement « expression de la volonté humaine ».
Autre défi majeur pour l’écologie humaine : retrouver le sens de l’art. Aux questions sur les impasses artistiques d’aujourd’hui, l’essayiste et graveuse Aude de Kerros répond « Pas d’art sans humanité ! ». L’occasion pour notre contributrice de rappeler que si « l’Art » est marginalisé aujourd’hui, il ne peut disparaître car le désir de « signifier » est profondément ancré en l’homme.
Bien entendu, on ne peut omettre les problématiques actuelles de la médecine : Anne Christine, médecin généraliste, et Blandine Humbert, doctorante en philosophie, enrichissent chacune ce thème crucial au travers de leurs réflexions sur les relations médecin-patient, et sur le sens de la gériatrie aujourd’hui.
La fête du jour