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Pape François : Dieu n’abandonne pas, ne coupe pas les ponts … Il attend !

Le pape François au Latran

©ALESSIA GIULIANI/CPP

Isabelle Cousturié ✝ - publié le 08/04/13

L’évêque de Rome est installé… il rappelle l’infinie bonté et patience de Dieu envers l’homme

C’est un appel insistant, à la fois doux et confiant mais non sans quelque accent de gravité, que le pape a adressé dimanche à la foule rassemblée devant la Basilique Saint-Jean-de-Latran, juste après avoir pris possession de sa chaire épiscopale à la tête du diocèse de Rome : un appel à soutenir son action « par la prière », à avancer toujours «  tous ensemble, peuple et évêque, dans la joie du Christ ressuscité », et avec grande … « patience » !

 La « patience » ! Un mot qu’il a martelé dix fois au cours de son homélie, selon un décompte du correspondant du Journal La Croix,  pour rappeler, comme il l’avait fait lors de son premier angélus, « la bonté infinie de Dieu » face au péché de l’homme : « Dieu n’est pas impatient comme nous, nous qui voulons tout et tout de suite, il attend toujours », a-t-il dit, « Il espère, fait confiance, n’abandonne pas, ne coupe pas les ponts, sait pardonner… ».

Il a évoqué  l’apôtre Thomas et aussi Pierre, les disciples d’Emmaüs qui ont eu du mal à croire…

Mais, a-t-il souligné, « la patience de Dieu doit trouver en nous le courage de revenir à lui, quelle que soit l’erreur, quel que soit le péché qui est dans nos vies » car,  a-t-il souligné, « Il nous aime, pour Lui nous ne sommes pas des numéros, nous sommes importants … voire ce qu’il y a de plus important …  même pécheurs, il tient à nous plus que tout ».

Et de convaincre alors en évoquant son expérience personnelle : « Dans ma vie personnelle, j’ai vu bien des fois le visage miséricordieux de Dieu, sa patience ; j’ai vu aussi en de nombreuses personnes le courage d’entrer dans les plaies de Jésus en lui disant : Seigneur, me voici, accepte ma pauvreté, cache dans tes plaies mon péché, lave-le avec ton sang. Et j’ai toujours vu que Dieu l’a fait, a accueilli, consolé, lavé, aimé ».

Quelques heures plus tôt, ce même encouragement  « à venir à Dieu »,  comme  les Apôtres libérés par l’Esprit du Christ ressuscité qui « a chassé la peur de leur cœur et les a poussé à sortir du Cénacle pour porter l’Evangile »,  avait fusé, de la fenêtre de son bureau, sur les quelques 160.000 pèlerins et fidèles réunis sur la Place saint-Pierre, pour  la prière du Regina Coeli : « Nous devons avoir davantage de courage pour témoigner de la foi au Christ ressuscité. Nous ne devons pas avoir peur d'être chrétiens et de vivre en chrétiens », avait-il lancé.  (visnews)

A chaque fois, le pape François avait le visage souriant, la main ouverte et le corps porté en avant comme pour souligner la simplicité de son invitation et à y répondre.  Pourtant sa tâche est lourde, il en sent tout le poids,  comme il l’a encore laissé entrevoir durant la messe en prenant possession de sa cathédrale : « Je vous demande de prier pour moi, j’en ai tellement besoin », a-t-il confié à la foule sur le parvis. « Allons-y ! Avançons tous ensemble, peuple et évêque… ».

« Solitude d'un pape ? L'appel improvisé à la prière pour lui-même, lancé, dimanche en fin d'après-midi, par le pape François aux chrétiens, a été d'une intensité rare », confirme Jean-Marie Guénois pour le Figaro.

Le journaliste rapporte : « Le visage du pape François était certes joyeux mais lourd du poids d'une responsabilité qu'il envisage autrement. Exprimée en effet dans cet ordre, cette phrase, «peuple et évêque» signifie que le Pape n'entend pas se mettre au-dessus mais «au service» de son peuple, comme il l'a déjà expliqué à plusieurs reprises depuis son élection, le 13 mars. »

Et encore une fois, le pape aura laissé en ce dimanche consacré à la divine miséricorde de belles images de simplicité, si chères au grand public, depuis le début de son pontificat : simplicité à dire les choses mais aussi à les exprimer avec cette manière bien à lui de vouloir entrer dans les foules, de toucher et de prendre dans les bras , comme pour montrer que l’Eglise qu’il souhaite est une église, non pas austère et distante,  mais de proximité, de collaboration, de partage et … de confiance réciproque. 

Tags:
DieuPape François
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