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Pilule : gratuité pour les filles de 15 à 18 ans

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Marine Soreau - publié le 02/04/13
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Une mesure qui survient alors que l’Agence du médicament déplore 20 décès et 2500 accidents par an

Depuis le 31 mars dernier, la pilule est désormais gratuite pour les filles de 15 à 18 ans et le gouvernement ne manque pas de se féliciter pour cette promesse tenue…
 
« Deux conditions sont requises », souligne le journal La Croix. « Ces jeunes filles doivent obtenir une ordonnance chez un médecin puis, à la pharmacie, présenter la carte Vitale de leurs parents ou une attestation d’affiliation à un régime de Sécurité sociale ».
 
Annoncée en octobre dernier par Marisol Touraine, ministre de la Santé et des Affaires sociales, cette décision est mise en œuvre quelques jours après la publication d’une étude de l’Agence du médicament, qui estime « à près de 2 500 le nombre d’accidents thrombo-emboliques veineux liés à des contraceptifs oraux ».
 
Chaque année, on compte « en moyenne » 2 529 accidents thromboemboliques veineux et « 20 décès prématurés », dont 14 sont « attribuables » aux pilules de 3e  et 4e générations, indique un rapport de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) qui porte sur les années 2000 à 2011.
 
Le Figaro fait état d’une étude confidentielle qui « évalue à 47 le nombre d’accidents graves (dont deux décès) liés à la pilule sur une population de 800 000 habitants. Seuls 3 cas ont été déclarés aux autorités sanitaires ».
 
Les plaintes se multiplient, comme le révèle latribune.fr qui évoque « quatre-vingt plaintes enregistrées au pôle santé du parquet de Paris à la suite d'accidents liés à la prise d'une pilule contaceptive ». Cinq laboratoires et seize pilules sont visés. A lire aussi, ce témoignage de Marion Larat, terrassée par un AVC dû à sa pilule Meliane, dont elle ressort « hémiplégique et aphasique ».
 
Mais il y a aussi toutes celles qui ont été victimes de « cancer du sein, tumeurs du foie, infection vaginale, modification de la libido, vomissement, acné, éruptions cutanées….», détaille la sexologue Thérèse Hargot, fondatrice du mouvement Love Generation, un mouvement de jeunes qui vise à réconcilier la sexualité, l'amour et la fécondité.
 
De plus en plus, « la pilule subit une crise de confiance : moins 10,4% d’utilisation chez les 20-24 ans d’après l’INSERM », cite Le Figaro. Le quotidien cite l’exemple de Marie, 23 ans, pour qui la pilule fut « un vrai parcours du combattant ». « La pilule me faisait gonfler et me déréglait complètement. Je me suis dit “Marie, repose ton corps”. Aujourd’hui, je suis plus à l’écoute, il est moins anesthésié par les hormones ». Depuis, Marie et son copain ont recours à la contraception naturelle.
 
Pour plus d’infos sur ces méthodes naturelles de régulation des naissances : voir ici, ici et ici

 
 
 

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