« Une grande armée s’est levée », le « peuple a parlé », comme le montrent ces images saisissantes de la deuxième manifestation nationale contre la mariage gay qui a rassemblé 1,4 millions de personnes selon les organisateurs.
Ce 24 mars, dès 15h15, « les axes prévus pour manifester étaient saturés : l'avenue de la Grande Armée, la place de la Porte Maillot, ainsi que l'avenue Charles de Gaulle étaient remplies à 100%, l'avenue Foch, ouverte par nécessité pour accueillir les manifestants, était remplie à 90%. A cette heure, on ouvrait la rue Carnot ! », indique La Manif Pour Tous. « Vers 16h45, le chiffre officiel de la Manif tombe : 1,4 millions de manifestants sont venus manifester contre le projet de loi Taubira ! L'avenue Carnot est dorénavant saturée également ».
De son côté, la Préfecture de police annonce le chiffre « risible » de 300 000 personnes, estime Frigide Barjot, porte-parole de la Manif Pour Tous. « Avoir le culot d'annoncer ces chiffres-là, c'est vouloir faire monter la pression et enflammer la population. Je suis vraiment en colère », affirme-t-elle au Figaro en annonçant la possibilité d’une troisième manifestation. « Plus on continuera à nous mépriser et plus la détermination sera forte », lance-t-elle par ailleurs sur LCI.
« Je demande au gouvernement de retirer son texte », martèle sur iTélé le député Hervé Mariton qui dénonce par ailleurs l’attitude méprisante du ministre de l’intérieur Manuel Valls. « Les deux tiers des Français ont retiré leur confiance à François Hollande. Nous lui lançons un ultimatum pour qu'il retire le texte d'ici à jeudi, date à laquelle il doit s'exprimer à la télévision. Sinon, nous irons de manifestation en manifestation », affirme-t-il encore sur le Figaro.
Sur son blog, François-Xavier Bellamy, adjoint au maire de Versailles, déplore « le décalage entre la réalité de cette manifestation et les réactions des responsables politiques de la majorité ». Ce contraste est si étonnant, estime-t-il, « que l’on se demande s’il reste encore un peu d’honnêteté, d’exigence intellectuelle ou de simple bonne foi chez ceux qui nous gouvernent ».
« Une deuxième fois, les ministres ont snobé les gens », réagit aussi Patrice de Plunkett sur son blog. « Et maintenant ? Par où continuer ? », se demande-t-il. « Beaucoup sentent que le problème est la forme de société que nous subissons ». Il faut donc « étudier le système pour savoir ce qu'il est, comment le combattre et par quoi le remplacer ». « Le temps du travail en profondeur commence. Ce n'est pas le contraire de l'action », affirme-t-il. Telle est aussi la conclusion de Philippe Oswald dans son témoignage pour Aleteia sur cette manifestation historique (lire ci-dessous).
Ce 24 mars, dès 15h15, « les axes prévus pour manifester étaient saturés : l'avenue de la Grande Armée, la place de la Porte Maillot, ainsi que l'avenue Charles de Gaulle étaient remplies à 100%, l'avenue Foch, ouverte par nécessité pour accueillir les manifestants, était remplie à 90%. A cette heure, on ouvrait la rue Carnot ! », indique La Manif Pour Tous. « Vers 16h45, le chiffre officiel de la Manif tombe : 1,4 millions de manifestants sont venus manifester contre le projet de loi Taubira ! L'avenue Carnot est dorénavant saturée également ».
De son côté, la Préfecture de police annonce le chiffre « risible » de 300 000 personnes, estime Frigide Barjot, porte-parole de la Manif Pour Tous. « Avoir le culot d'annoncer ces chiffres-là, c'est vouloir faire monter la pression et enflammer la population. Je suis vraiment en colère », affirme-t-elle au Figaro en annonçant la possibilité d’une troisième manifestation. « Plus on continuera à nous mépriser et plus la détermination sera forte », lance-t-elle par ailleurs sur LCI.
« Je demande au gouvernement de retirer son texte », martèle sur iTélé le député Hervé Mariton qui dénonce par ailleurs l’attitude méprisante du ministre de l’intérieur Manuel Valls. « Les deux tiers des Français ont retiré leur confiance à François Hollande. Nous lui lançons un ultimatum pour qu'il retire le texte d'ici à jeudi, date à laquelle il doit s'exprimer à la télévision. Sinon, nous irons de manifestation en manifestation », affirme-t-il encore sur le Figaro.
Sur son blog, François-Xavier Bellamy, adjoint au maire de Versailles, déplore « le décalage entre la réalité de cette manifestation et les réactions des responsables politiques de la majorité ». Ce contraste est si étonnant, estime-t-il, « que l’on se demande s’il reste encore un peu d’honnêteté, d’exigence intellectuelle ou de simple bonne foi chez ceux qui nous gouvernent ».
« Une deuxième fois, les ministres ont snobé les gens », réagit aussi Patrice de Plunkett sur son blog. « Et maintenant ? Par où continuer ? », se demande-t-il. « Beaucoup sentent que le problème est la forme de société que nous subissons ». Il faut donc « étudier le système pour savoir ce qu'il est, comment le combattre et par quoi le remplacer ». « Le temps du travail en profondeur commence. Ce n'est pas le contraire de l'action », affirme-t-il. Telle est aussi la conclusion de Philippe Oswald dans son témoignage pour Aleteia sur cette manifestation historique (lire ci-dessous).