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Un petit miracle chaque jour de l’Avent : deux conversions valent bien une messe

BALANCE

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Joseph Challier - publié le 11/12/23

Pour vous aider, durant cet Avent, à désirer toujours davantage la venue du Sauveur, Aleteia vous raconte chaque jour jusqu’à Noël un petit miracle. Une série d’histoires vraies, où Dieu agit dans le concret des existences.

Au début du siècle dernier, dans un petit village de campagne, le capitaine des gardes forestiers et le boucher tenaient régulièrement des joutes oratoires chez le commerçant. Alors qu’ils étaient en pleine activité, une vieille dame passe la porte de la boutique. Le boucher lui demande ce dont elle a besoin. Alors très simplement, la vieille dame répond qu’elle aimerait bien un petit peu de viande mais qu’elle n’a malheureusement pas d’argent pour le payer. Et de préciser :

– Je suis bien désolée de ne pas avoir d’argent, mais je vais aller entendre la messe pour vous !

Les deux compères se moquent alors de la bigote. Gentiment mais sûrement. Le boucher finit par dire :

– D’accord, ma bonne dame. Allez donc entendre la messe pour moi, puis revenez : je vous promets de vous donner autant que la valeur de la messe.

La brave croyante va entendre sa messe et prie bien pour son incroyant de boucher. Lorsqu’elle revient en magasin, elle se pose devant le comptoir, écrit sur un petit bout de papier ce texte : “J’ai entendu la messe pour toi.” Puis, elle tend le papier au boucher. Celui-ci place ce papier manuscrit sur un côté de la balance qui lui sert à peser les bouts de viande. D’un air goguenard, il prend un os et le pose de l’autre côté de la balance. Mais le papier est plus lourd ! Il serait alors un euphémisme de dire que boucher et capitaine soient étonnés… ils étaient l’étonnement. Commence alors une cérémonie des plus originales. Le boucher met un morceau de vraie viande. En vain : le petit papier ne pesant pas 20 grammes est plus lourd. Il tente un morceau de viande plus gros. Le papier père encore plus. Le boucher examine alors la balance. Mais rien n’apparaît anormal. Alors le boucher explose :

– Bon ! Ma bonne dame : que voulez-vous, bon sang ? Un gigot de mouton, peut-être ?

Sur ce, il place le-dit gigot sur la balance et s’étrangle : le papier est toujours plus lourd. Replaçant avec un morceau encore plus lourd, la balance, décidément, pèse encore et sans cesse, du côté du petit papier.

Acceptant sa défaite, le boucher fait une promesse à la vieille dame : il lui procurera de la viande chaque jour. Et surtout, il se convertit.

Quant au capitaine, ébranlé de cette scène, il se convertit également, devint un pratiquant quotidien de la messe… et vit deux de ses fils devenir prêtres.

D’après Pierre Lefèvre, Petites histoires, grandes vérités, tome 1, Pierre Téqui, 2006.

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