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Offrir un parrainage, c’est donner du sens à un cadeau

ENFANTS MEKONG

Antoine Besson I Enfants du Mékong

Domitille Farret d'Astiès - publié le 19/11/18

Pourquoi ne pas donner un supplément d’âme à vos prochains cadeaux ? Parrainer un enfant d’Asie et lui permettre d’aller à l’école, voilà qui pourrait faire plaisir à votre aîné pour Noël ! C’est ce que propose l’association Enfants du Mékong.

Plus de 10.000 kilomètres séparent Théophane et Y-Quynh, son copain vietnamien de 11 ans. À 9 ans, Théophane parraine Y-Quynh depuis la France via l’association Enfants du Mékong. Ce sont ses parents qui lui ont offert ce parrainage. Un cadeau qui lui permet à la fois de s’ouvrir au monde et de poser un acte solidaire. « Grâce à ça, il peut aller à l’école », souligne-t-il auprès d’Aleteia avec fierté. « On s’envoie des lettres. Je lui ai raconté comment on cachait les œufs à Pâques. Il m’a dit que son école était à trois kilomètres de la maison et qu’il y allait à vélo. Et comme il y a des timbres sur les lettres, je les garde pour ma collection ».

Une ouverture du cœur et au monde

L’idée vient de sa sa maman, Claire, 35 ans. Cette mère de quatre enfants a pris conscience de la nécessité de parrainer un enfant il y a plus de 20 ans. « Quand j’avais 13 ans, mes parents recevaient une revue d’Enfants du Mékong », explique-t-elle. Au fil des pages, l’adolescente se prend d’affection pour le projet, au point de se mettre en tête de parrainer elle-même un enfant. C’est ainsi qu’elle fait la connaissance de Tchang, un jeune Vietnamien de 6 ans. Ses parents se chargent du don régulier, mais c’est elle qui échange par lettres avec lui et lui donne un surplus de sa poche pour Noël. À l’âge de 22 ans, elle part le rencontrer au Vietnam. « C’était absolument merveilleux », s’exclame-t-elle. Elle est accueillie par sa famille dans une toute petite maison. « J’étais en photo dans leur salon. J’ai alors réalisé à quel point nous étions importants pour eux. Nous faisions partie de leur famille ». La jeune femme continue : « J’ai eu envie de faire la même chose avec mes enfants ».




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Ses trois aînés parrainent donc chacun un enfant, l’un au Vietnam, l’autre au Cambodge, le dernier en Thaïlande. Cela leur permet d’expérimenter la générosité, de prendre conscience de la chance qu’ils ont d’avoir accès à l’école, et même de devenir des champions de géographie. Des vertus pédagogiques indéniables, selon Claire, qui prend plaisir à parcourir la mappemonde avec ses enfants. Avec ce geste, elle a choisi de leur faire un cadeau qui a du sens. Une action qui revêt un sens plus fort encore en ce temps de Noël où l’on fête Jésus petit enfant.

Un rayonnement sur toute la famille

« Depuis la France, on ne se rend pas forcément compte de l’importance de ce geste », explique Xavier Guignard, chargé du développement des parrainages au sein de cette organisation qui met en place des parrainages individuels d’enfants démunis afin de permettre leur scolarisation. Depuis 60 ans, elle a permis de soutenir 60.000 enfants dans sept pays du sud-est asiatique. « On se dit que ce n’est pas grand-chose et que cela ne va pas changer le monde. En fait, cette aide a un impact énorme. Elle très utile aux familles. L’école est la promesse d’un avenir meilleur ».

ENFANTS MEKONG
Antoine Besson I Enfants du Mékong

Concrètement, comment cela fonctionne-t-il ? Chaque parrain soutient financièrement son filleul et s’engage à  échanger par lettres avec lui. L’enfant parrainé, issu d’une famille en situation précaire, doit être motivé à poursuivre l’école et les études. L’argent versé à sa famille sert à prendre en charge ses frais de scolarité, son uniforme et ses dépenses de transport.

« Ces enfants, pour beaucoup, ne se considèrent comme rien du tout », poursuit Xavier Guignard, citant un jeune garçon qui lui a confié un jour : « Je ne peux pas avoir de rêve : je suis un enfant pauvre ». Une phrase « extrêmement choquante » qu’il n’a jamais oubliée et qui donne aujourd’hui encore du souffle à son engagement. L’organisation soutient notamment des enfants appartenant à des minorités ethniques, telles que les Karens en Birmanie ou les Hmong au Vietnam. L’aide qui leur est apportée est pour eux un moyen de mieux s’approprier la culture du pays dans lequel ils résident. Au-delà de l’enfant, la démarche porte toute la famille : la réussite de l’un est la fierté de tous.

Si vous aussi vous souhaitez offrir un parrainage à votre enfant, cliquez ici.

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Enfants du Mékong

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