Pour sainte Hildegarde, le fenouil est un remède universel. Croquante et rafraîchissante, cette plante médicinale est une véritable source de vitamines, de minéraux et d’oligo-éléments. « Sous quelque forme que l’on consomme le fenouil, il rend gai, donne au corps une bonne irrigation sanguine, une bonne odeur et facilite la digestion…», a-t-elle écrit. Une conviction que la phytothérapie actuelle ne manque pas de confirmer.
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Dès l’Antiquité, le fenouil est cultivé dans le bassin méditerranéen comme un aromate. Au Moyen-Age, les Italiens développent la variété à gros bulbe appelée également « pomme ». Dès lors, ils n’ont de cesse d’en produire et d’en consommer. C’est grâce à Claude Mollet, jardinier au service du roi Henri IV, qu’il arrive par la suite dans les jardins royaux français.
Le fenouil, un allié pour vous et pour votre bébé
Cent grammes de fenouil couvrent les apports journaliers recommandés en vitamines A et C. Il est également riche en sels minéraux, oligo-éléments et en fibres. C’est donc un aliment parfait pour garder la ligne mais pas seulement : ses fibres permettent de stimuler en douceur le transit intestinal.
Cette plante médicinale est aussi riche en acide folique (vitamine B9) qui est d’une importance capitale durant la grossesse car il est directement impliqué dans la formation des cellules composant les organes et les tissus de bébé.
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Traditionnellement, le fenouil est souvent allié à la verveine, à la mélisse, à la camomille ou encore à la réglisse pour préparer une infusion contre les coliques du nourrisson. Il permet aussi de stimuler la production de lait maternel. En cuisine, que ce soit cru, cuit ou en tisane, croquant ou fondant suivant la cuisson, le fenouil accompagne parfaitement les viandes, les poissons et les fromages.
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