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Le mois de juin, véritable pic de charge mentale : sept idées pour s’en sortir

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Mathilde de Robien - publié le 14/09/17 - mis à jour le 14/06/22

Devoir penser à tout, tout le temps, à la maison comme au travail. La charge mentale concerne surtout les femmes, et la fin d'année est souvent un moment critique. Voici quelques conseils pour alléger le cerveau d'une maman lorsqu'il est au bord de l'explosion.

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Huit Françaises sur dix déclaraient, à l’occasion d’une étude Ipsos réalisée en 2018, avoir trop de choses auxquelles penser et avoir peur d’en oublier. Aux tâches ménagères et parentales s’ajoutent, durant le mois de juin, les cadeaux des maîtresses, les sorties scolaires, les fêtes de fin d’année, les pré-inscriptions aux activités extra-scolaires. Et tout cela multiplié par deux, trois, quatre… selon le nombre d’enfants ! Voici quelques astuces pour se libérer un peu l’esprit.

« Penser à tout, tout le temps », voici le leitmotiv commun à de nombreuses femmes, que désigne la notion de charge mentale, évoquée pour la première fois par la sociologue Monique Haicault en 1984. La charge mentale désigne l’ensemble des tâches d’organisation, de gestion, et de planification, ayant pour objectifs la satisfaction de chacun des membres du foyer, et la bonne marche de la maisonnée. Ce réflexe, qui semble concerner en premier lieu les femmes, est usant, car incontournable (ô mère indigne qui n’aurait pas remplacé le tube de colle épuisé dans la trousse de son fils !) et constant (lorsque l’on aura pensé à racheter du dentifrice, il faudra penser à racheter des cotons tiges !), et d’autant plus ingrat qu’il est invisible. La charge mentale apparaît donc comme une histoire sans fin, et lourde à porter lorsqu’une femme se sent seule à devoir gérer le quotidien de toute une famille.

1 Faire des listes

Quoi de plus reposant que de coucher sur le papier tout ce qui trotte dans la tête, et dont on ne se détache pas de peur de l’oublier ? Il existe des méthodes très sophistiquées pour faire des listes intelligentes, mais la plus simple reste tout de même d’avoir toujours à portée de main sa liste de choses « à acheter », et sa liste de choses « à faire ». Inscrire une tâche noir sur blanc offre l’immense privilège de ne plus y penser pendant qu’on regarde un film par exemple !

2Anticiper au maximum

Décider des menus à l’avance pour la semaine, trouver rapidement les chaussons de gym demandés par la maîtresse (au lieu d’attendre le dernier moment), caler les rendez-vous de médecin pour les vaccins deux mois à l’avance, répondre immédiatement à une invitation (plutôt que de viser la date fatidique du RSVP)… Anticiper est sans conteste une source de repos pour nos esprits malmenés ! C’est mathématique : agir, au lieu de procrastiner, libère l’esprit et diminue de beaucoup la charge mentale.

3Éliminer les broutilles

La charge mentale est constituée d’une multitude de petits détails, qui, mis les uns à la suite des autres, commencent à peser. Mais il arrive qu’on se fasse des nœuds au cerveau pour des détails insignifiants, qui envahissent notre esprit alors que ce sont des broutilles. Et on se rend compte que ce sont des broutilles lorsqu’on tente d’expliquer à une tierce personne notre dilemme ou notre problème. Qui, bien souvent, avec du recul et un regard extérieur, n’en sont pas ! Vous confiez votre enfant tout un week-end à vos beaux-parents, il ne mangera pas bio et se couchera tard : pas de panique, ce ne sont que deux jours !

4Stop au perfectionnisme !

Valérie de Minvielle, psychologue clinicienne et art-thérapeute, a réagi à la BD d’Emma sur son blog Ma juste place, et fait le procès de « ce perfectionnisme qui nous pourrit », dit-elle. Les femmes mettent la barre très haut, alors même qu’elles sont déjà à bout de nerfs. Alors, inévitablement, tout devient périlleux. Pourtant, personne n’oblige les femmes à avoir une maison parfaitement tenue, à cuisiner parfaitement, à vêtir ses enfants tout aussi parfaitement. « C’est une lutte, que de renoncer à ce perfectionnisme« , affirme la psychologue. Alors luttons, et prenons exemple sur nos maris, afin de lâcher prise pour plus de sérénité.

5Stop à la fonction multi-tâches !

HOMEWORK

Oui les femmes, paraît-il, sont capables de faire plusieurs choses en même temps. Mais cette fonction est fatigante et source de stress. Autant bien faire une chose, puis passer à une autre, comme nos amis les hommes ! Notre esprit n’en sera que plus reposé. C’est l’exemple flagrant de la fameuse BD : la jeune femme s’escrime à faire dîner ses enfants tout en préparant le repas des adultes, (alors que son conjoint est assis dans son fauteuil).

Valérie de Minvielle conseille, dans ce cas précis, d’abandonner la préparation du dîner des adultes, pour se concentrer sur celui des enfants, ce qui n’est déjà pas une mince affaire, et advienne que pourra ! Peut-être que le conjoint prendra l’initiative de cuisiner, peut-être qu’ils se feront livrer des pizzas, peut-être qu’ils dîneront plus tard que prévu, mais au moins, l’ambiance aura été plus paisible.

6Faire confiance à son mari et à ses enfants

Combien sommes-nous à critiquer les initiatives prises par nos maris ? Parce que nous n’aurions pas fait pareil (« un T-Shirt rose avec un pantalon orange, non mais tu te rends compte ?! »), ou parce qu’il a oublié quelque chose de vital (« tu as embarqué le doudou lapin, mais il fallait prendre le doudou canard ! »), ou parce que nous voulons démontrer notre supériorité dans tel ou tel domaine. Résultat, ils n’ont plus très envie d’entreprendre quoique ce soit. Et bim ! Notre charge mentale remonte en flèche. Alors, s’ils « font », surtout laissons-les faire, à leur façon ! De même, déléguer des tâches à ses enfants permet de les responsabiliser et de s’alléger le cerveau. Laissez-les faire tout seul leur sac de piscine!

7Prendre du temps pour soi

L’adage est connu, répété, revendiqué, mais dans la pratique, peu de femmes ont une heure devant elles, « pour elles », calée dans leur agenda. Or gérer le quotidien d’un couple ou d’une famille demande de l’énergie. Et pour fournir cette énergie dans la joie et la bonne humeur, il est nécessaire de prendre du temps pour soi, régulièrement, pour souffler, se ressourcer, faire ce qu’on aime, ou même ne rien faire du tout, mais en tout cas, pour se sentir exister.

Tags:
ÉducationFamillefatigueMaternité
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