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Le Burkina Faso accueille une relique de sainte Faustine

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La relique de sainte Faustine lors de la messe solennelle du 15 juillet.

Alexis K. Ouedraogo - publié le 23/07/17

Depuis le 3 juillet 2017, la paroisse Saint-Paul de Korsimoro (située à 70 kilomètres au nord de la capitale Ouagadougou), a accueilli une relique de sainte Faustine, apôtre de la miséricorde de Dieu.

Venue pour y rester et demeurer à jamais dans l’objectif de sa vénération et de l’enracinement de la foi des chrétiens, la relique est « une partie authentique » du corps de sainte Faustine, soigneusement et solidement incrustée dans un bois de teck. Une messe solennelle a été célébrée et présidée, le dimanche 15 juillet, au cours de laquelle elle a été remise officiellement à toute la communauté chrétienne de Korsimoro.

L’idée de faire venir une relique de cette sainte d’origine polonaise, dans cette paroisse, date de longtemps et a pris forme avec l’année de la miséricorde, sous l’initiative du père Raphaël Seghiet, alors curé de Korsimoro. En effet, la spiritualité de Jésus Miséricordieux, dont sainte Faustine est l’apôtre, s’est beaucoup développée à Korsimoro. C’est dans le but de la renforcer davantage que l’initiative de faire venir sa relique a été prise. L’idée est désormais une réalité, ce après une longue procédure, à la grande joie de toute la communauté chrétienne de la paroisse.

Afin d’éclairer les fidèles sur l’événement, une causerie a été organisée dans l’église paroissiale de Korsimoro, le vendredi 14 juillet. Elle a été animée par l’abbé Lambert Sawadogo, formateur au Centre de Formation de Catéchistes (CFC) Saint Luc de Tougouri. Qu’est-ce qu’une relique ? Comment en est-on parvenu à vénérer les reliques des saints et des martyrs dans l’Église ? Qu’est-ce qu’il y a dans la vénération des reliques ? Ce sont là les points saillants de la première partie de sa communication. Et de façon synthétique, il en ressort que la relique d’un saint ou d’un martyr est un témoignage concret de sa vie que l’Église garde après sa mort, pour sa vénération et pour la communion avec les saints, dans un esprit d’invitation à la recherche de la sainteté.

Deux types de relique

La relique est de deux types : le corps du saint ou du martyr d’une part, et les objets lui ayant appartenus d’autre part. L’Église tient cette tradition des premiers chrétiens qui, pour fuir les persécutions dont ils faisaient l’objet, fuyaient avec les corps des leurs. Ils faisaient l’objet d’une vénération dans un esprit de communion qui traduit au fond leur espérance en la résurrection promise par le Christ. La vénération des reliques des saints et des martyrs est également une attitude de respect pieux envers le corps humain, créature de Dieu, temple de l’Esprit, ce corps dont le Christ s’est revêtu. L’on adore donc le Christ, lui-même, dans la vénération des saints et des martyrs qui ont vécu, agi et sont morts pour lui, comme l’a dit saint Thomas d’Aquin. En vénérant les reliques des saints et des martyrs, l’on renforce la communion de toute l’Église dans ses trois composantes : l’église pérégrinante de la terre, l’église combattante du purgatoire et l’église bienheureuse du paradis. C’est l’espérance en la résurrection de la chair qui est vécue, proclamée et renforcée. Enfin, la vénération des reliques des saints et des martyrs stimule le désir de sainteté des fidèles encore sur terre.

« Le plus grand péché est de croire que Dieu ne peut pas nous pardonner notre péché »

Dans la deuxième partie de sa communication, l’abbé Lambert a présenté la vie très brève de sainte Faustine. Elle aura vécu en 33 ans, (1905 – 1938), comme son époux le Christ. Une vie de simplicité, de prière, de générosité et d’amour pour les hommes, surtout pour Jésus. Mais aussi pour Marie envers laquelle elle avait une profonde dévotion. La vie de sainte Faustine a été marquée par la maladie qu’elle a su confiée au Seigneur, en vivant dans l’humilité. Dans son couvent, elle s’occupait de l’accueil, du ménage et du jardin. Ainsi, elle est et demeure pour tout chrétien un modèle de sainteté. La foi inébranlable en la miséricorde de Dieu est ce qu’elle enseigne à l’Église et à tous ses fils et filles. Pour elle, « le plus grand péché est de croire que Dieu ne peut pas nous pardonner notre péché ». Autant dire que le seul et unique nom de Dieu est Miséricorde.

En restant donc pour toujours dans la paroisse Saint-Paul de Korsimoro, la relique de sainte Faustine fera l’objet de la vénération de tous les fidèles de cette paroisse et de ceux qui le veulent. Elle contribuera à répandre davantage la spiritualité de Jésus miséricordieux, à renforcer la foi des fidèles et à aiguiser leur désir de sainteté.




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Tags:
ReliquesSainte Faustine
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