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Qui est saint Marc l’évangéliste ?

Qui est saint Marc l’évangéliste ?

"Saint Marc évangéliste" de Gioacchino Assereto (Gênes 1600 - 1649) © Daniel Martin/Wikimedia

Jacques Gauthier - publié le 25/04/17

Si l'évangile selon saint Marc ne donne aucune information sur son auteur, on en apprend plus sur lui dans les Actes des Apôtres ou les épîtres de Paul et de Pierre.

L’évangile selon saint Marc ne dit rien rien de son auteur. Nous le connaissons par les Actes des Apôtres, les épîtres de Paul et de Pierre. On parle d’un certain « Jean », surnommé « Marc », en grec Markos, qui est en relation avec Pierre à Jérusalem. Pierre mentionne son nom quand il s’évade de la prison d’Hérode Agrippa 1er : « Il se rendit à la maison de Marie, la mère de Jean surnommé Marc, où se trouvaient rassemblées un certain nombre de personnes qui priaient » (Ac 12, 12).

Collaborateur de Paul et Pierre

Marc accompagne Paul et Barnabé dans une première mission d’évangélisation en Asie Mineure. « Ils avaient Jean-Marc comme auxiliaire » (Ac 13, 5). Âgé autour de la vingtaine, il leur sert d’adjoint dans plusieurs voyages. Paul décide  de quitter Chypre pour la ville de Pergé. Sur la route, Marc s’oppose à Paul et repart pour Jérusalem, le laissant avec Barnabé en direction de la Pisidie. Au début des années 50, Marc et Barnabé repartent évangéliser l’île de Chypre, sans l’approbation de Paul :

Paul dit à Barnabé : « Retournons donc visiter les frères en chacune des villes où nous avons annoncé la parole du Seigneur, pour voir où ils en sont. » Barnabé voulait emmener aussi Jean appelé Marc. Mais Paul n’était pas d’avis d’emmener cet homme, qui les avait quittés à partir de la Pamphylie et ne les avait plus accompagnés dans leur tâche. L’exaspération devint telle qu’ils se séparèrent l’un de l’autre. Barnabé emmena Marc et s’embarqua pour Chypre (Ac 15, 36-39).

Paul se réconcilie avec Marc vers l’an 62 quand celui-ci le retrouve à Rome alors qu’il est prisonnier. « Vous avez les salutations d’Aristarque, mon compagnon de captivité, et celles de Marc, le cousin de Barnabé – vous avez reçu des instructions à son sujet : s’il vient chez vous, accueillez-le » (Col 4, 10).

Marc devient l’interprète et le secrétaire de Pierre, qui séjourne alors à Rome ; il participe aux travaux apostoliques de celui-ci. Il l’apprécie tellement qu’il l’appelle « mon fils » : « La communauté qui est à Babylone, choisie comme vous par Dieu, vous salue, ainsi que Marc, mon fils » (1 P 5, 13). Il excelle dans ce rôle de second. C’est de cette époque que date son Évangile, composé de plusieurs documents antérieurs, dans lesquels il met sa touche personnelle. Le style est vivant et direct. Pierre lui a donné des informations précises sur Jésus, lui partageant ses souvenirs : la guérison de sa belle-mère, l’appel de Lévi, la résurrection de la fille de Jaïre, la transfiguration de Jésus, l’expulsion des vendeurs du temple, l’onction à Béthanie, l’arrestation de Jésus, son reniement. Marc s’en est souvenu au moment d’écrire son Évangile vers 65, le premier en date. Il sera une source précieuse pour les évangiles de Matthieu et de Luc, écrits entre dix et quinze ans plus tard. Lire la suite sur le blogue de Jacques Gauthier

Extrait de la nouvelle édition revue et augmentée, à paraître fin 2017 : Les saints, ces fous admirables.

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