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Celestina Bottego : « Je suis particulièrement douée pour gâcher l’œuvre de Dieu »

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Celestina Bottega © Public Domain and Courtesy of Diocese of Helena Archives

Philip Kosloski - publié le 20/04/17

Née à Glendale, dans l’Ohio, en 1895, Celestina Bottego était une femme au grand cœur qui aida les plus pauvres tout au long de sa vie.

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Elle grandit dans une famille d’immigrés italiens et passe la majeure partie de son enfance à Butte, dans le Montana. Alors qu’elle est âgée de 15 ans, sa famille retourne vivre en Italie pour s’occuper de ses grands-parents paternels.

Celestina poursuit des études à l’Université de Pise afin de devenir professeur d’anglais. Après son diplôme, elle enseigne dans plusieurs écoles de Parme pendant les 20 années qui suivent. Elle approfondit également sa vie spirituelle et devient oblate bénédictine.

C’est à cette époque que Celestina s’investit au sein du mouvement Action Catholique et s’occupe des pauvres de sa communauté. Tous la connaissent dans le quartier et viennent lui demander des conseils pour traverser de nombreuses difficultés.

D’après plusieurs témoignages, « quiconque la côtoyait avait l’impression d’être en présence d’une personne heureuse, respirant la confiance, la sérénité, et dont le cœur invitait les autres à aimer Jésus et son prochain. Elle est très ouverte aux amitiés, toujours avenante et chaleureuse, tout en manifestant, aussi, une propension à la solitude et au silence. Le secret de sa présence réconfortante et apaisante tient à sa relation intime avec le Seigneur, à la volonté de faire Sa volonté et à sa confiance absolue en la Providence. »

Durant l’entre-deux-guerres, Celestina se soucie des jeunes gens qui traînent dans la rue, et leur aménage une grande pièce au rez-de-chaussée d’une maison pour qu’ils puissent y passer du temps. Avec un prêtre, ils leur enseignent alors le catéchisme à tour de rôle.

Un nouveau chapitre

En 1935, Celestina enseigne l’anglais à l’Institut des missionnaires xavériens quand elle ressent un nouvel appel à presque 50 ans. Un prêtre de l’institut, le père Giacomo Spagnolo, lui demande de réfléchir à la fondation d’une branche féminine pour cet ordre de missionnaires. Elle refuse d’abord, arguant qu’elle « est particulièrement douée pour gâcher l’œuvre de Dieu« .

Cependant, après une longue période de prière et de discernement, Celestina décide de répondre à cet appel et fonde avec le père Spagnolo la congrégation des missionnaires xavériennes de Marie. Le 2 juillet 1950, les quatre premières sœurs (dont faisait partie Celestina) prononcent leurs vœux et Celestina est nommée Mère supérieure. Peu après, le 27 septembre 1951, le chapitre général des pères xavériens reconnaît officiellement sa branche féminine.

Pendant le restant de sa vie, Celestina concentre son attention sur cette nouvelle vocation missionnaire et accompagne l’ouverture de nombreuses communautés à travers le monde. Outre l’Italie, les missionnaires xavériennes de Marie sont désormais présentes en Afrique (Burundi, République démocratique du Congo, Cameroun, Tchad), en Amérique (États-Unis, Mexique, Brésil) et en Asie (Japon et Thaïlande).

D’après l’une des premières sœurs xavériennes installées aux États-Unis, Celestina « avait toujours les bras ouverts… Elle était une mère. Elle [nous] écrivait tout le temps pour demander des nouvelles de la communauté. Elle avait toujours le sourire. Ses yeux, ils avaient un éclat particulier. Il en émanait tellement de lumière… Je me souviens, Mère était toujours sereine, souriante, et avait une foi profonde en la volonté divine. »

Celestina meurt le 20 août 1980. Son procès en canonisation fut ouvert le 24 novembre 1994, et les premières conclusions de l’enquête furent soumises au Vatican en 2001.

Le pape François a reconnu sa vie de vertu et l’a déclaré « vénérable » le 31 octobre 2013. Pour qu’elle puisse désormais être déclarée « bienheureuse », il faut qu’au moins un miracle survenu par son intercession soit attesté.

Tags:
bienheureuxPauvretéReligieux
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