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Les sorties d’école

FRANCE-UE-TRANSPORTS-ECOLE-ENVIRONNEMENT

© AFP PHOTO / MYCHELE DANIAU

"LE PEDIBUS, UNE IDEE QUI AVANCE POUR UNE ECOLE ECOLO". Une mËre de famille vÍtue d'un gilet accompagne, le 30 septembre 2005, des enfants qui empruntent le "PÈdibus" pour se rendre ‡ leur Ècole du Clos Herbert ‡ Caen. pour aller ‡ l'Ècole, des milliers d'enfants franÁais prennent dÈsormais le "pÈdibus", variante pÈdestre du ramassage scolaire en bus : l'enfant attend ‡ un arrÍt qu'une troupe de petits marcheurs escortÈe par quelques parents le rÈcupËre et l'emmËne. AFP PHOTO MYCHELE DANIAU / AFP PHOTO / MYCHELE DANIAU

Mathilde de Robien - publié le 28/09/16

La vraie vie d’une jeune mère de famille.

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Allant désormais chercher mon fils deux fois par jour à l’école, j’ai tout le loisir de faire ma petite analyse sur les forces en présence à la sortie. Il y a trois groupes :

  1. Le gang des nounous
  2. Le parent occasionnel
  3. Les « mères-poules » en congé parental

Le gang des nounous

Repérable à des kilomètres. Elles sont munies de poussettes doubles voire triples, se connaissent entre elles et parlent fort. Je les soupçonne de faire de la publicité ambulante. Lorsqu’elles s’adressent à un enfant, c’est toujours à la cantonade : « Mets correctement ta capuche », un peu comme s’il fallait entendre : « Regardez comme je m’occupe bien des enfants et comme je prends soin d’eux ». Eh oui ! elles savent que le congé parental de la « mère-poule » a une fin et qu’elle devra trouver quelqu’un pour aller chercher le bambin à l’école. La sortie, c’est leur terrain de chasse.

Le parent occasionnel

C’est celui qui vient exceptionnellement chercher son enfant à 16 h parce qu’il a pris un RTT. Le pauvre, il ne connaît personne et ne sait pas quoi faire en attendant l’ouverture des portes. Alors il regarde son téléphone portable ou fait les cent pas. Et depuis Vigipirate, il ne sait plus où donner de la tête lorsque les portes s’ouvrent. Finie la rassurante file d’attente devant la porte de la classe. Désormais, c’est la foire aux bestiaux. Il faut jouer des coudes et crier le prénom de son enfant en espérant qu’une maîtresse l’attrape au vol et le répercute au fond du couloir, et là encore, il faut espérer que l’enfant entende. Sauf que l’enfant du parent occasionnel n’a pas l’habitude du marché aux bestiaux, il n’entend pas son prénom et le parent occasionnel est bon pour faire la fermeture.

Les « mères-poules » en congé parental

Les habituées. Elles n’en finissent pas de caqueter. Cela fait deux heures qu’elles sont coincées au poulailler à cause de la sieste du poussin dernier né, et la sortie d’école c’est la récréation, l’instant social avant de replonger dans les devoirs, les bains, les dîners. Alors elles s’en donnent à cœur joie ! Les plus prévoyantes distribuent des petites graines pour le goûter de leur progéniture, souvent nombreuse, qui piaille à leurs côtés. Elles prennent leur temps. Elles aussi font la fermeture, mais pour le plaisir de caqueter.

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